ETRETAT. D’une nouvelle retrouvée dans un tiroir, Rémi Caspar en fait un roman captivant.
Mercredi, le public est venu à la rencontre de Rémi Caspar. Invité par la bibliothèque municipale en partenariat avec l’office du tourisme, l’auteur venait présenter son premier roman « Le crabe cerise » paru aux éditions L’Imagin’ère. Ancien rédacteur au magazine L’Estretatais, Rémi Caspar a beaucoup écrit (il a participé aux publications Mer et Galets, a des revues météorologiques) mais il lui « démangeait » de longue date à s’essayer à un style plus littéraire. Il aura fallu une nouvelle de jeunesse retrouvée dans un tiroir pour qu’il se pose la question « qu’est ce que cela donnerait aujourd’hui ? » En la relisant, il a pressenti que l’histoire pouvait aller jusqu’au roman. Il reprend alors la trame de ce canevas sous forme de nouvelles qui toutes ont un lien. Si parfois un personnage disparait dans l’une c’est pour mieux revenir plus loin. L’histoire débute dans une salle de classe d’un collège, fin des années 60, où un prêtre enseigne l’instruction religieuse à des élèves qui semblent peu motivés. Un prêtre atypique, avec des idées de gauche, qui met en relation Jésus et Mao et qui va bien évidement se heurter à pas mal de problèmes. On suit son parcours jusque dans les années 90. On se laisse emmener dans ce récit où l’humour côtoie le grave, où l’auteur nous emmène dans des lieux pittoresques de la Normandie jusqu’au pied de nos falaises. Si Rémi Caspar a pris du plaisir dans cet exercice littéraire « c’est un jeu d’écriture, un vrai bonheur » le lecteur ne sera pas en reste. Un livre à savourer jusqu’à la dernière ligne. Habitué à des écrits scientifiques qui demandent de la rigueur, l’auteur espère avoir eu cette même rigueur de style dans son roman. Rémi Caspar est déjà sur quelques pistes pour un prochain roman.
En vente auprès de la galerie » Les mots passants » et de l’office de Tourisme à Etretat, Le Chat Pitre à Fécamp, Dombre au Havre.