ETRETAT. Apprend on à être heureux, une question débattue par l’association du temple.
Selon Plutarque, il faut vivre et non pas seulement exister. Mais pour vivre, faut-il encore être acteur de sa vie, ce qui sous entend également apprécier chaque instant, ce qui amène à la notion de bonheur. Etre heureux s’apprend il ? Le bonheur est-il inné, comment le cultiver ? Dans son ouvrage « Et n’oublie pas d’être heureux » Christophe André, psychiatre souligne que le bonheur n’est pas un luxe mais une nécessité. Samedi, l’association du temple proposait d’échanger sur le thème « agir pour prendre soin de soi, que gagne-t-on à être positif ? » avec Valérie Combe, psychologue, le pasteur Isabelle Gerbé, Emilie Geulin, diététicienne nutritionniste et Romain Lecoeur, kinésithérapeute. Il ne faut pas vouloir à tout prix être heureux à temps complet, mais cultiver les petits bonheurs. Pour Valérie Combe il est en préférable de connaître ses limites et d’agir en conséquence. Penser à soi, se faire du bien, prendre du temps est essentiel et signifie qu’on est capable d’être en relation avec soi et d’être bien avec les autres. Cultiver sa relation produit de l’énergie vitale. Quelles actions peut engager pour améliorer notre bien-vivre ? La parole car toute ouverture aux autres est une ouverture à soi, la méditation qui permet de lâcher prise… Prendre soin de son corps et de son alimentation contribuent également à se sentir mieux, de se ressourcer à l’essentiel, deux facettes qu’Emilie Geulin et Romain Lecoeur ont développées. Etre bien dans sa peau renforce notre énergie. Quant à Isabelle Gerber, c’est un éclairage biblique et biologique qu’elle a proposé.