GONNEVILLE-LA-MALLET. Eliane Hauguel présente une vingtaine de ses oeuvres au Belami.
La peinture, un art qui a toujours attiré Eliane Hauguel. Elle aurait aimé faire les beaux Arts, seulement à une époque pas si lointaine, les parents ne voyaient pas d’un bon oeil cette attirance, plus enclin à ce que leur progéniture fasse des études « sérieuses ». Et l’école des beaux arts signifiait pour beaucoup vie de bohème, alors pour une fille ! Sagement, Eliane a suivi un autre chemin, est devenue professeur d’allemand jusqu’à ce que le démon de la peinture la reprenne, vingt cinq après. Elle avait bien pris quelques cours, mais en amateur, mais depuis quelques mois, c’est auprès de Claude Goument (au fil des arts) qu’elle travaille son art. Artiste passionnée et talentueuse, Eliane peint d’après des photos et uniquement à l’huile. « L’huile est beaucoup plus modulable, elle permet d’exprimer davantage de choses notamment dans les portraits » Et les portraits, c’est ce qu’elle affectionne plus particulièrement. « Les visages, les expressions m’intéressent énormément » Ne sont-ils pas le reflet de l’âme d’une personne ? Ceux d’Eliane en sont un parfait exemple, comme cette petite fille au violon habitée par sa musique ou ces deux femmes, au regard perdu, empreint d’une certaine tristesse… Eliane Hauguel partage son temps entre la Normandie et la Bretagne, thème que l’on retrouve aussi dans ses toiles. Une exposition à découvrir.
Belami : exposition jusqu’au 5 juillet.
Entrée libre