CRIQUETOT-L’ESNEVAL. La communauté de gendarmerie, les élus ont salué le départ en retraite du capitaine Gilbert Creuze.
Après plus de trente cinq années de service consacré principalement à la gendarmerie départementale dans différentes unités de Haute-Normandie, le capitaine Gilbert Creuze quittera dans quelques semaines ses fonctions de commandant de la communauté de brigades de Criquetot-l’Esneval pour une retraite bien méritée. Vendredi, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, le chef d’escadron, Eric Jung, a rappelé brièvement son parcours. Originaire du Pas-de-Calais, le capitaine Creuze fait son service militaire dans l’infanterie avant d’embrasser la carrière de gendarme en février 1980 où il intègre l’école de gendarmerie de Chaumont. Première affectation à Beuzeville, en 1986, réussite à l’examen d’officier de police judiciaire, puis suivront les grades de maréchal des logis chef, d’adjudant chef, major en 2005, lieutenant… Ses différentes affectations le mèneront à la brigade de Lyons-la-Forêt, Deville-les-Rouen, Barentin, Fleury-sur-Andelle. En 2010, il accède au grade de capitaine et le 1er août 2011, il prend la tête de la communauté de brigades de Criquetot qui regroupe les gendarmeries de Criquetot, Etretat et Goderville. Au cours de cette cérémonie, le maire Alain Fleuret a salué le professionnalisme de l’officier. « J’ai pu apprécier votre sens du devoir, de l’action, le tout avec compétence, discrétion, réactivité et rigueur » L’élu lui a remis la médaille de la commune. Avant de lui remettre la médaille du sénat, Charles Revet a remercié le capitaine pour les excellentes relations, le travail accompli dans un climat de confiance. « Un officier vraiment apprécié » concluait le colonel Chesnot en lui décernant la médaille du groupement de gendarmerie de Seine-Maritime. A l’issue, c’est avec beaucoup d’émotion que le capitaine Creuze s’est exprimé. « Je garde un excellent souvenir de toutes ces années et de toutes les personnes que j’ai pu rencontrer pour des raisons professionnelles ou amicales. C’est avec un petit pincement au coeur que je quitterai définitivement l’institution, la gendarmerie m’a beaucoup apporté ».
Le Côte d’Albâtre
