SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. Le conseil municipal a voté deux motions lors de la dernière séance.
Motion N° 1
Refus de la fermeture d’une classe à l’école Le Pélican
Le conseil municipal s’oppose fermement à la suppression d’une classe telle qu’envisagée par l’inspection académique de Montivilliers et en appelle au Directeur des Services Départementaux de l’Education Nationale pour qu’il annule immédiatement cette décision et confirme le maintien du nombre d’enseignants à la rentrée 2014 à Saint-Jouin.
Le Maire a écrit en ce sens au Directeur Académique de Seine-Maritime, à M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, à M. Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Région Haute-Normandie, à M. Nicolas Rouly, Président du Département de Seine-Maritime, à Mme Estelle Grelier, députée et à M. Didier Marie, sénateur.
Dans ces courriers joints en annexe, M. Le Maire et le Conseil Municipal s’opposent à cette fermeture alors même que la baisse d’effectifs prévisibles est de 3 élèves.
La municipalité comprend d’autant moins cette décision qu’elle a beaucoup oeuvré pour une mise en place rapide et réussie de la réforme des rythmes scolaires et que M. le Ministre a directement félicité l’équipe municipale pour la qualié du projet.
M. le Maire a, en outre, fait part à ses différents interlocuteurs, des projets de construction actuellement en cours (notamment 16 maisons individuelles au Grand Hameau) sur le territoire de la commune et des possibilités de constructions nouvelles existantes en lien avec l’application du nouveau PLU : ces projets et potentialités impacteront directement la démographie du village et augmenteront le nombre d’enfants à accueillir à l’école.
La décision de l’académie est incompréhensible et le Conseil Municipal entend se mobiliser jusqu’à ce que le projet de suppression soit annulé.
Le Conseil Municipal soutient l’association de parents d’élèves et les enseignants dans le combat qu’ils entendent mener contre la fermeture de cette classe.
Motion N° 2
Pour la réintégration des bateaux des pêcheurs de l’APPMPA au sein du port de service d’Antifer.
Le conseil municipal affiche son soutien aux pêcheurs amateurs de l’APPMPA pour qu’ils puissent reprendre leur place dans le port de service d’Antifer géré par le Grand Port Maritime du Havre.
Les pêcheurs concernés ont été exclus du site alors qu’ils avaient, comme à leur habitude, retirer leurs embarcations pour l’hiver : lorsque les membres de l’association ont souhaité remettre leurs bateaux à l’eau au printemps, le GPMH leur a signifié qu’ils n’étaient pas autorisés à le faire et qu’une solution leur serait rapidement proposée.
Deux années se sont écoulées depuis et aucune proposition n’est parvenue à l’association qui demande une réintégration immédiate de ses adhérents dans le port de servitude.
Le Conseil Municipal soutient cette demande et M.le Maire s’en est fait récemment le relais auprès de M. Cuvillier, Ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche, par l’intermédiaire de Mme la députée, Estelle Grelier. M. le Maire et M. Henry ont été reçus par M. Lambert, conseiller du ministre en charge des ports. A la suite de ce rendez-vous, M. le Ministre a encouragé par écrit à ce qu’une concertation soit menée sur le partage littoral à Antifer sous l’égide de M. le Sous-Préfet qui est, nous le savons, sensible à cette question.
Au-delà de la situation spécifique de l’APPMPA, c’est bien la question du partage du territoire qui est au centre du problème. La municipalité demande depuis plusieurs années qu’une autre répartition de la zone du port d’Antifer soit envisagée afin de sécuriser l’accès à la mer pour tous, de créer un accès pour les services de secours et développer la plaisance, la pêche amateur, la plongée et le tourisme.
Le Grand Port Maritime du Havre ne peut continuer à rester sourd face à ces demandes répétées de la mairie et doit maintenant accepter d’ouvrir la discussion.
La commune de Saint-Jouin-Bruneval a d’ores et déjà pris l’attache d’une société conseil sur la faisabilité et le coût d’un tel projet et se tient prête à initier cette réalisation dès qu’elle aura obtenu le feu vert du port et des services de l’Etat.
Le projet comprend dans un premier temps la construction d’une cale de mise à l’eau au niveau du port de servitude et dans un deuxième temps l’installation d’un port à sec pour toutes les associations et les particuliers dont la gestion sera déléguée.
En conclusion, le Conseil Municipal demande d’abord la réintégration immédiate des bateaux de l’APPMPA dans le port de servitude et ensuite que des discussions soient ouvertes rapidement sur le partage du territoire d’Antifer.