HERMEVILLE. Le prix national eTwinning est décerné à l’école dans le cadre d’un projet scientifique.
Mardi, bien que l’on soit en période de vacances scolaires, Cassandre Herrenschmidt, élève de CE1 à Vergetot et Noa Fernandez, élève de CE2 à Hermeville, sont à l’école. Avec leur ancienne directrice, Maryvonne Boulet-Lequitte, ils répètent l’exposé qu’ils présenteront le lendemain à Paris, au ministère de l’éducation nationale, lors de la remise du prix national eTwinning décerné à l’école pour un projet scientifique. Un prix qui devrait être remise par le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon en présence des membres du bureau national eTwinning, de leur enseignante, des inspecteurs de l’éducation nationale, Sophie Beaumont et Christine Malot et de la correspondante académique Annie Dumont.
Un travail enrichissant
L’eTwinning est un dispositif qui faisait partie de l’ancien programme Comenius ( aujourd’hui Eramus+) et qui consiste à mettre en relation des écoles de plusieurs pays européens pour travailler sur un même thème. Contrairement au programme Comenius, il n’y a pas de financement, ni de mobilité des élèves et des enseignants mais une plateforme informatique est mise à la disposition. Aujourd’hui 33 pays, soit 240 000 enseignants, 120 000 écoles participent à ce programme ( 32 000 projets). Ce projet « Magic seeds, look that is growing » a réuni sept écoles, deux en France, Allemagne, Hongrie, Slovaquie, Portugal, Espagne. Le jour J, les écoles ont planté un mélange de graines inconnues. Les élèves ont ensuite observé, comparé les croissances, avec pour but d’ identifier les fleurs. Sur une idée très simple, c’est un travail riche qui a été réalisé. Les enfants ont ainsi étudié la germination, les croissances des plants, les effets des différents climats, de la météo mais aussi des insectes. En parallèle, ils ont travaillé sur un dictionnaire, de l’art visuel, réalisé des fleurs en origami. Les écoliers ont échangé leurs observations par mail, blog, courrier et aussi des jeux. Récompensé aujourd’hui,ce projet s’est déroulé d’avril à octobre 2012 avant le projet Comenius dans lequel l’école est aujourd’hui engagée. Et si Maryvonne Boulet-Lequitte n’est plus en fonction à l’école d’Hermeville, elle tient à terminer les projets en cours. Un exemple à suivre par d’autres écoles, mais en France il semblerait que ce dispositif est du mal à se développer.