GONNEVILLE-LA-MALLET. La sculpture « Double six » œuvre de Cécile Raynal a été inaugurée en présence d’un nombreux public.

Samedi 1^er juin, c’est en présence de l’artiste Cécile Raynal, de nombreuses personnalités civiles, du lieutenant Bréban, commandant de la gendarmerie de Criquetot, de Bruno Martin, chaudronnier, Samuel Craquelin architecte paysagiste, de nombreux gonnevillais que le maire Hervé Lepilleur et les membres du conseil municipal, ont inauguré la sculpture « Double six ».

Le maire a évoqué sa première rencontre, il y a douze ans, avec Cécile Raynal qui cherchait un local pour installer son atelier. Dans le cadre du réaménagement de la place, l’élu a demandé à l’artiste de réfléchir à un projet de sculpture. Il trouvait dommage que depuis douze ans qu’elle était sur la commune, il n’y avait rien. « Il manquait un maillon de la chaine de l’art. On souhaitait que chacun puisse s’approprier la sculpture. Il était évident de l’installer sur la place Guy de Maupassant, emblématique de l’histoire et en écho aux Vieux plats ». Tous les travaux de réaménagement de la place ont été réalisés en trois semaines. ( place de sable, bancs en bois, plantation d’arbres « aux mouchoirs ». L’élu est revenu sur le mécénat qui avait été lancé, soulignant qu’à ce jour, 70 % du prix était couvert « Bruno Martin a proposé de réaliser la table et les chaises (en laiton) » il a remercié la CU, la place a été restituée au patrimoine de la commune, remercié chaleureusement l’artiste d’avoir fait confiance et d’avoir réalisé cette magnifique sculpture qui marquera la commune. « J’espère que cette sculpture sera l’occasion de se réunir, de se rencontrer. Fier d’avoir relevé le challenge ». Et c’est sous les applaudissements que la sculpture a été dévoilée.

Une scène théâtrale

Cécile Raynal a évoqué son premier contact avec la vie du village, les vieux plats et ses joueurs de dominos. C’est donc tout naturellement qu’elle a choisi ce thème. « J’ai pensé le double six comme une scène théâtrale ». La sculpture en laiton met en scène trois personnages et un lièvre. Au pied, un sac de voyage. « Je cherchais à introduire un objet du quotidien, J’ai pensé à une casquette, puis l’idée du sac du voyage s’est imposée, l’auberge était un lieu d’hospitalité. C’est un hommage aux voyageurs déplacés » Elle a rappelé que le jeu de dominos venait de Chine. Les supports en laiton sont de Bruno Martin. L’ensemble a été patiné puis fixé sur de grandes plaques d’acier corten, qui constituent le sol de la sculpture. Et c’est sans aucun doute, que chacun pourra laisser son esprit s’évader, « assister » à la partie de dominos, « discuter » avec les touilleux. Quant au sac, appartient-il  à un voyageur, à un de ses illustres personnages qui ont fréquenté l’hostellerie et qui font partie de son âme ? L’hostellerie a reçu tant de célébrités, peintres, écrivains, musiciens, hommes politiques… qui ont laissé leur empreinte artistique ou sur le livre d’or.

Le Côte d’Albâtre