SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. Le printemps et la reprise des activités s’annoncent pour les pêqueux de l’APPLA.
Samedi 24 février, malgré la pluie incessante et le vent, rien n’arrêtait les dix-huit pêqueux de l’APPLA, venus pour le premier nettoyage de la cale de la saison 2024. Cette corvée avait été organisée sur convocation du président, Philippe Dragon, formée de deux équipes de six personnes. Rendez-vous avait été donné dès le début de la marée descendante.
Vers 15h, un attroupement était déjà formé au haut de la cale, tous vêtus de cirés et chaussés de botte, armés de pelles, balais, brouette, pompe haute pression et d’une balayeuse à moteur thermique. Pas besoin de donner des ordres, chacun s’attelait à la tâche sans oublier de taper la discute entre deux coups de balai. « Pour moi, ce n’est pas une corvée, mais vraiment un plaisir de se retrouver ici entre copains de pêche » confiait un ancien.
Une cale particulièrement glissante
C’est après 2h 30 de boulot à extraire les algues poussées dans les rainures antidérapantes de la cale, les cailloux et la vase ramenée sur la cale par les forts coups de vent, et enfin la cale retrouvait un aspect bien propre. Et ce grâce à une très bonne équipe de dix-huit personnes adhérentes ou pas, comme Jean-Marc et Jacky qui eux participent presque à chaque fois. Une équipe bien outillée tel Christophe Kaupiez, venu avec sa pompe haute pression de confection personnel, qui donne à l’association l’idée d’investir dans ce genre de matériel, tout comme pour la balayeuse que l’APPLA empruntée à chaque nettoyage, au service technique de la commune. Cette machine motorisée était pilotée par Jean-Claude et Manuel. Une équipe a également ramassé les détritus de toutes sortes tel bouteilles, canettes, sacs plastiques et même un bidon contenant de l’huile usagée, déposées dans l’enrochement côté gauche de la cale, par des personnes qui font preuve d’incivilités « des cradots » comme le souligne un pêqueux. Un grand merci à tous les participants. Tous attendent avec impatience de pouvoir sortir en mer.
Le Côte d’Albâtre