BEAUREPAIRE. Le maire souhaite que le département assume entièrement ses responsabilités eu égard au collège saturé et son gymnase délabré.

Si la période est plutôt à la morosité ambiante, vendredi soir, entouré de Charles Revet, Bertrand Lefrançois et de son équipe, le maire Grégoire Micaux avait opté pour l’humour et la légèreté pour présenter ses voeux. Et c’est l’air d’une chanson qu’il a déclamé son discours, poussant même la chansonnette alors que l’assemblée reprenait en choeur « avec nos impôts ». Et d’impôts, il en fut question à l’heure où l’on demande à chacun de faire toujours plus d’efforts, où chacun est de plus en plus pris à la gorge. L’élu est revenu sur les nombreuses réalisations avant de poursuivre sur les projets qui restent à faire avant l’échéance « martienne », une place de stationnement pour handicapés, le cheminement piétonnier chemin de Guernesey, l’aménagement du terre-plein carrefour de la forge, le passage en agglomération des deux carrefours d’entrée. Puis il a abordé les rythmes scolaires pour lesquels il n’a jamais caché son scepticisme face à l’efficacité de cette réforme coûteuse et qui l’inciterait presque à mettre sur le fronton de l’école « liberté, inégalité et fraternité », la CODAH qui semble t-il n’était pas un mariage pour tous, le pôle métropolitain qui lui semblait souhaitable et pour lequel il est convaincu que sur un plus long terme, un regroupement aurait abouti avec les communautés de commune de l’autre côté de l’eau et enfin la maison médicale. « J’aurais préféré une maison de santé avec les différents corps de métier, plus au centre du canton » Et petit clin d’oeil à l’actualité du moment, lorsque l’édile annonce qu’il ne parlera pas d’autres thèmes éminemment intéressants qui laissent rêveur des milliards de planètes dans notre galaxie ou l’intérêt de porter un casque en scooter à Paris. Et pour répondre à la question « Non, je ne me présenterai pas aux élections européennes en juin. Pour le reste, la réflexion s’impose, n’étant pas poussé par une ambition personnelle sauf celle d’être utile et de rendre service. Un projet,une équipe ca se reconstruit et pour cela, il faut allier le fond à la forme ».

Le Côte d’Albâtre