CRIQUETOT-L’ESNEVAL. La bibliothèque a accueilli Rémi Caspar pour son dernier roman « Le temps qu’il ne fait pas »
Samedi, la bibliothèque La Post’strophe accueillait Rémi Caspar pour une rencontre dédicace. L’auteur venait présenter son roman « Le temps qu’il ne fait pas » paru aux éditions Douro. Biochimiste, puis météorologue, Rémi Caspar a beaucoup écrit (il a participé aux publications Mer et Galets, à des revues météorologiques. Il a été également rédacteur au mensuel « L’ Estretatais » C’est son deuxième roman après « Le crabe cerise » paru en 2013.
Rémi Caspar a évoqué la période de confinement et le choix qu’il a fait d’écrire sur le ton de l’humour. Et ce livre est une bouffée d’oxygène dans lequel on plonge avec délectation. Au cours des échanges avec le public, l’auteur a expliqué que les lecteurs essayaient toujours de reconnaître de quelle ferme il parlait, de quel voisin, quelle personne. Dans l’assistance, une femme d’agriculteur avait cru reconnaître quelqu’un. En effet, ses romans sont situés en Normandie. L’auteur a fait le choix d’écrire au présent, c’est une succession de nouvelles, à lire dans un ordre chronologique. « C’est plus difficile, mais cela permet d’accrocher le lecteur ». Il avait déjà quelques nouvelles dans les cartons, il y avait un fil conducteur, les personnages sont contrariés dans l’existence. Il explique comment lui est venu le titre. « C’est comme un matin où le ciel est bleu quand on ouvre ses volets et on se dit : il fait beau, persuadé que la journée sera belle, et le soir venu, on songe au temps qu’il n’a pas fait »
De l’humour, de la dérision
Autour de l’acteur principal, un ancien petit éleveur normand aigri par la technocratie, gravitent des personnages qui se connaissent, les uns attachants, d’autres bien au contraire et qui partagent un point commun, une certaine propension à complique leur vie si ce n’est celle des autres. Des personnages aux caractères contemporains, des ambitieux dépités, des mordus de chaînes d’informations en continu, des briseurs de rêves. Chaque chapitre a une chute qui tombe comme un couperet. Comme il est écrit dans le prélude : la vérité est une illusion et l’illusion est une vérité. C’est… le temps qu’il ne fait pas. Un roman que l’on savoure du début à la dernière page dans lequel l’auteur manie l’humour, parfois grinçant, la dérision sans une pointe de méchanceté. Un vrai plaisir. L’illustration de la couverture est de Alice Caspar, sa fille. Une rencontre sympathique que tous ont appréciés.
A commander auprès des libraires ou sur https://www.editionsdouro.fr/boutique/Le-Temps-quil-ne-fait-pas-p490654699
Le Côte d’Albâtre
