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Sortir de la morosité par le haut

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TURRETOT. Le maire, Bernard Houssaye, souhaiterait que la vision des élus locaux soit entendue.

La cérémonie des voeux est en général l’occasion de faire le point sur les réalisations et les projets, mais samedi, le discours du maire, Bernard Houssaye, était plus orienté sur une réflexion générale et sur l’avenir. Entouré de Charles Revet, Bertrand Lefrançois, Patrick Dumoulin et des membres du conseil, l’élu a d’abord évoqué l’énorme travail réalisé pour améliorer la vie des citoyens, et cela des plus petites aux plus grandes communes. Il a appelé à porter un regard objectif sur la transformation des communes au cours des vingt ou trente dernières années. La présence médicale dans les communes demeure une réelle préoccupation. « C’est un vrai sujet de réflexion et les choix retenus impacteront directement sur le quotidien de tous » A ce sujet, Bertrand Lefrançois a confirmé qu’il ferait tout pour que le maillage médical soit présent. Autre sujet à réflexion, les modes d’urbanisation qui sont en perpétuelle évolution et pour lesquels la municipalité s’est efforcée de les prendre en compte dans l’élaboration du PLU. « Nous demandons néanmoins à ce que notre vision des choses soit écoutée. Chaque commune a sa propre histoire, un positionnement géographique original, et les seules réglementations administratives, elles-mêmes évolutives dans le temps, ne peuvent conduire à une vision étatique de l’organisation des territoires qui s’imposerait de manière uniforme. Ce serait une mort lente pour certaines communes ».

Des disparités inacceptables

« Les disparités de traitement par l’état des communes au plan financier sont devenues aujourd’hui inacceptables. Pointer du doigt toutes les collectivités locales comme étant des éléments participatifs de la dérive financière nationale, c’est masquer la réalité quotidienne et c’est surtout nier les économies drastiques que nous faisons en fonctionnement dans le but de dégager de l’autofinancement nécessaire à la réalisation de nos projets. Nous devons par tous les moyens poursuivre ces investissements. Il faut sortir de la morosité ambiante par le haut » L’édile a souligné que c’était le moyen le plus sûr de conserver les compétences professionnelles et de permettre que celles ci soient transmises aux nouvelles générations, et qu’il fallait réinventer de nouvelles formes d’apprentissage pour les jeunes. « C’est leur donner une garantie d’emploi durant tout leur parcours professionnel ».

Le Côte d’Albâtre

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