GONNEVILLE-LA-MALLET. Lors de ses voeux, le maire a soulevé les inégalités qui vont se créer suite à la réforme des rythmes scolaires.
Lundi soir, en présence de Charles Revet, Bertrand Lefrançois, de représentants de la gendarmerie, des élus du canton, du père Jacques Durand et de nombreux gonnevillais, le maire Hervé Lepileur entouré de son équipe a ouvert le rituel des voeux du canton. Après avoir souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants, l’édile a remercié tous ceux qui s’investissent dans la vie locale, le personnel communal, les commerçants pour leur dynamisme, Jean-Pierre, directeur de la Comcom. A l’heure du bilan, l’élu a évoqué les réalisations notamment l’effacement des réseaux, la zone d’activité dont les travaux sont terminés et où il ne reste que quelques terrains à vendre, l’équilibre financier étant toutefois déjà réalisé. Une zone créatrice déjà de vingt emplois. « ce qui est intéressant, c’est de faire travailler des gens sur place » 2013 aura vu également la mise en sécurité du carrefour, un chemin piétonnier, le jumelage avec une ville de Pologne, Kosakowo.
Projets
Parmi les projets, la rénovation de la rue de la Gigonnière, de la Gonnevillaise, travaux qui devraient être réalisés dans les six mois, les vestiaires du terrain de foot et surtout un grand projet, la réfection de la place Gosselin.
Des réformes qui fâchent
L’édile est revenu sur la réforme des rythmes scolaires qui va forcément créer des inégalités entre les enfants, les communes ne disposant pas des mêmes moyens (financiers et infrastructures). « Je trouve çà scandaleux ». Il a évoqué également le projet de M Duflo, actuellement en discussion, de créer un PLU intercommunal (PLUi)qui impliquera une interférence de l’intercommunalité sur ce qui doit se faire sur la commune. « C’est très grave » Tout comme il a évoqué le refus du pôle métropolitain par le préfet. « En France, il y a beaucoup de politiciens, on n’en manque pas, mais il n’y a pas de politiques durs et si on continue comme çà, on va droit dans le mur. Ces politiciens sont les nouveaux assistés de la politique, ils nous coûtent chers » Quant à Charles Revet, il a souligné que l’on était en droit de s’interroger au moment où l’on remet en cause tant de choses, au moment où les technocrates veulent supprimer les cantons. « La réflexion conduite entre élus et habitants est une réflexion logique, et c’est ce qui manque aujourd’hui ».
Le Côte d’Albâtre