HEUQUEVILLE. Le salon de peinture s’étoffe d’année en année, treize artistes étaient au rendez-vous de cette 5ème édition.
Ce week-end, le 5e salon de peinture s’installait pour la première fois sur deux sites, dans le Pressoir qui vient d’être réhabilité et dans la salle du conseil et des mariages. Un salon qui s’étoffe d’année en année avec des artistes de plus en plus nombreux. Vendredi soir, lors du vernissage à la salle d’activités de l’école, le maire Patrick Bucourt a évoqué le 1er salon en 2017, initié par et avec Jean-Pierre Delamare, le second avec Jean-Pierre Delamare et Eric Gallon, le 3e avec sept exposants, le 4e avec six artistes dont cinq venaient pour la 1ere fois et pour ce 5e salon, treize artistes.
L’édile était heureux d’accueillir : Jean-Pierre Delamare qui nous offrait de magnifiques tuiles, Ghislaine Nouzille, Alexandra Nouzille, Maurice Duboc, Claudine Emo, Eric Gallon, Michel Lepinay, Guy Lorec, Ginette Patin, Mona Vivier, Serge Brun, Serge Salliau, Marcelle Tocqueville et de de présenter plus amplement les nouveaux. Avant d’inviter à découvrir l’exposition, le maire a remercié les membres de la commission animation et plus particulièrement Joëlle, Alain et René, René qui a été le coordinateur de A à Z pour organiser l’exposition, remercié bien sur les artistes sans qui cette exposition ne pourrait avoir lieu ! Huile, gouache, acrylique…figuratif, abstrait, une belle diversité de toiles, de thèmes que l’on avait plaisir à découvrir, à s’imprégner, à pénétrer dans les paysages tel les scènes de plage de Manuel Tocqueville, les blanchisseuses d’Etretat de Serge Brun, autodidacte, il a choisi l’aquarelle avec le souci du détail. Michel Lepinay nous offrait de magnifiques portraits réalisés à la pastel, petite fille espiègle, femme pensive, musiciens… C’est à l’âge de la retraite qu’il a découvert son goût pour le dessin. Claudine Emo proposait ses « Dé’zincs ». Elève de Claude Goument, elle a suivi des cours du soir à l’école d’Art du Havre. C’est en se baladant qu’elle a découvert ce qui allait devenir une source d’inspiration. En effet, elle utilise de vieux morceaux de zinc, patinés par le temps. Elle récupère les parties les plus vieilles, érodés, et selon leur aspect, ils vont lui servir de base pour ses tableaux. « La peinture est là pour leur redonner vie ». On découvrait notamment un magnifique coucher de soleil sur Etretat, où elle a utilisé des gouttières martelées pour rendre toute la majestuosité de la falaise. Une exposition de qualité, riche de talents, de créativité, saluée par les nombreux visiteurs.
Le Côte d’Albâtre