LE TILLEUL. Le prix Louis Bouilhet décerné par la Société des Ecrivains Normands au poète Daniel Cuvilliez.
Ce n’est pas la première fois que Daniel Cuvilliez, poète, se voit décerner un prix. Pour n’en citer que quelques-uns, en novembre 2016, il avait reçu le Grand prix international « Charles Le Quintrec » dans la catégorie poésie néo-classique, en 2018, il avait obtenu le Prix Pierre Corneille décerné par la Société des Ecrivains Normands pour son recueil « Dire enfin le secret » publié en 2017… C’est un nouveau prix qui vient de lui être décerné par la Société des Ecrivains Normands, le prix « Louis Bouilhet ».
La Société des Ecrivains Normands est née à Honfleur en 1923 à l’initiative du poète Charles-Théophile Féret. Elle a été fréquentée par des écrivains célèbres, Lucie Delarue-Mardrus, André Maurois, Michel de Saint-Pierre, Maurice Leblanc… Soucieuse de promouvoir les auteurs contemporains, elle organise chaque année trois concours : le grand prix des écrivains normands (en alternance Gustave Flaubert et André Maurois), le prix Pierre Corneille pour les ouvrages de poésie édités, et le prix Louis Bouilhet, organisé en relation avec la municipalité de Cany-Barville, pays natal du poète. Ce prix récompense des recueils de poésies inédits contenant au minimum quinze textes en vers de forme traditionnelle ou libre, reliés ensemble et présentés sous un titre global, et pour aider à la publication d’un futur recueil. Daniel Cuvilliez avait envoyé vingt poèmes, reliés, agraphés pour lesquels il avait donné le titre « Lire entre les maux », titre d’un de ses poème qui commence ainsi : Apprendre à vivre, apprendre à lire… C’est par courrier du 12 septembre de la présidente, Bernadette Laval-Fisera, qu’il a appris que le jury, composé de membres du conseil d’administration de la société et de représentants de la municipalité de Cany-Barville, lui avait décerné le prix Louis Bouilhet.
Une distinction bien méritée
Le 25 octobre, c’est aux Archives Départementales de la Manche, à Saint-Lô que s’est déroulé la cérémonie. Lors de la remise de son prix, Daniel a été très touché par les propos très savoureux de Michel Delaunay, écrivain, poète, membre des écrivains normands. Un éloge aux chevaliers de la poésie, qu’ils fussent aèdes, parnassiens ou slameurs, qui ont toujours clamé les plus grands émois de l’homme. « Parmi les peintres vifs de ces flamboiements artistiques, Daniel Cuvilliez, poète français, offre ses apologies à l’amour, à l’humour, à l’érotisme, à la famille, aux amis, bref il rend hommage à la vie qu’il aime et qu’il invite à aimer… Joyeux, moqueur, viveur, songeur, acerbe, émouvant, exigeant avec son art, il exalte les grandeurs de la famille humaine… ». Pour Daniel, c’est un grand bonheur, une grande joie. « Nul n’est prophète en son pays… Moi je demande à être poète dans mon pays, cela suffirait à mon bonheur. Etre primé par les écrivains, suffit amplement à mon bonheur ». Il faudra patienter à l’automne 2023 pour la parution de son recueil, bien qu’il soit déjà riche d’une quarantaine de poésies.
Le Côte d’Albâtre