CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Depuis 34 ans, l’ ICARE poursuit sa mission d’insertion par l’activité et accompagne les personnes sans emploi.
Créée en 1988 par Jean-Pierre Recher et Charles Spriet (maire à l’époque), ICARE (Initiatives cantonales d’aides à la recherche d’emploi) est né à la suite d’une visite du Sous Préfet, Roger Dumec qui était venu à la demande de Charles Revet et de Charles Spriet faire du prosélytisme en faveur de l’emploi au sens large. Dans ce même sillage, naîtra Défi-Caux et la PAIO prendra de l’essor.
« La gestion libérale d’Icare lui a longtemps permis à la différence d’autres structures de fonctionner sans subvention. Yannick Auffret a tiré vers le haut la structure, Claude Villamaux a également impulsé l’AI qui est porteuse de solutions pour les demandeurs d’emploi, parfois très éloigné du monde du travail et de façon symétrique cela apporte un appui aux personnes cherchant un coup de main pour de petits travaux qui bénéficient d’un crédit d’impôt (50%) » explique Jean-Pierre Recher, président de l’association. C’est dans les locaux de la mairie (1er étage) que Julie Beaudouin, chargée de missions, assure tout ce qui est administratif, comptabilité et commercial, et Nathalie Levasseur, conseillère en insertion professionnelle, accompagnent les salariés qui sont en insertion au sein de la structure.
Un problème de recrutement
« L’objectif, aider à réinsérer les personnes qui sont loin de l’emploi. Pour la personne, il y a un suivi. Notre but est qu’elle sorte de chez nous. On sert de tremplin pour les aider à se réinsérer. Mais depuis le Covid, nous rencontrons des difficultés. Nous avons beaucoup de mal à trouver du monde. Le problème, c’est aussi la mobilité, on travaille sur le canton de Criquetot, Saint-Romain, Montivilliers et Goderville. On n’a pas réussi à fournir toutes les demandes. C’est la première fois ». « On ne leur fournit pas qu’un emploi, on les aide dans leurs démarches, il y a un véritable suivi. Actuellement, le gros problème, c’est le recrutement. Même pour des femmes ayant des enfants scolarisés, on peut leur donner quelques heures de travail ». Deux ukrainiennes ont trouvé une activité via ICARE. « La vocation humaniste continue donc de s’illustrer ».
Collectivités, entreprises, particuliers
ICARE travaille beaucoup avec les collectivités, entreprises et associations, mais également pour les particuliers à la recherche d’une aide pour du ménage, jardinage, petit bricolage, aide pour un déménagement, vider un grenier… Elle met à disposition du personnel, mais ne fournit aucun matériel. L’avantage, l’association, étant l’employeur, elle s’occupe de toutes les démarches (contrat de travail, salaire…). La volonté du conseil d’administration est de maintenir les tarifs afin de ne pas surenchérir les coûts en cette période d’inflation galopante. » Depuis près de quarante ans, un service majeur est apporté à la population. Je me réjouis du rôle social de cette structure. Cette année, deux ukrainiennes ont trouvé une activité via ICARE. La vocation humaniste continue de s’illustrer » souligne Jean-Pierre Recher. Pour lui, il conviendrait sans doute de desserrer quelque peu l’étau administratif pour élargir le cercle des candidats susceptibles d’occuper un petit boulot salvateur.
Accueil du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h00 – icare.criquetot@orange.fr – Tél : 02.35.27.27.89
Le Côte d’Albâtre