ETRETAT. Les autorités civiles et militaires ont commémoré avec ferveur le 78e anniversaire de la libération d’Etretat.
Le 2 septembre 1944, l’arrivée des commandos britanniques a marqué symboliquement la fin de l’occupation ennemie dans la cité. Vendredi, en ce jour du 78e anniversaire, Etretat commémorait et rendait hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous soyons libres aujourd’hui.
Le cortège composé du maire André Baillard, Catherine Jacob, Bernard Le Damany, Joël Jacob, Jean-Baptiste Renié, Philippe-Emmanuel Ades, membres du conseil municipal, du lieutenant Olivier commandant de la brigade de gendarmerie de Criquetot-l’Esneval, l’adjudant Patrice Pasquet de la brigade de Goderville, l’adjudant Olivier Pequery de la brigade d’Etretat, l’adjudant chef Stéphane Lefrançois, adjoint au chef du SDIS d’Etretat, des anciens combattants, Mrs René Lebaillif, Hubert Geulin et Michel Leprévost (anciens d’A.F.N), du porte drapheau Marc Gauthier, les personnes de la réserve communale sécurité civile, Marie-José Le Damany et Monique Demyttenaere de l’association des anciens combattants d’Etretat… s’est rendu devant le mémorial du Commonwealth, au cimetière britannique, où une gerbe de la mémoire a été déposée. Le maire, André Baillard a rappelé les faits, Etretat libéré le 2 septembre par la 51ème division Highlanders des armées anglo-américaines commandées par le général Dwight D. Eisenhower, le camp Pall Mall, le lourd tribu de soldats (français, britanniques, allemands) morts sur le sol français, soulignant qu’il ne fallait pas oublier la mémoire de l’histoire. « Etretat exprime sa reconnaissance et son amitié aux Armées alliées du front occidental. Nous devons savoir que la paix et la liberté sont des biens précieux et qu’on a tendance à oublier que se sont des liens fragiles qu’il faut savoir les conserver par la mémoire. Le conflit russo-ukrainien nous rappelle qu’il y a encore en Europe des conflits meurtriers et barbares qui jalonnent notre histoire depuis 1945, dans notre drôle de paix, que nous devons nous rappeler que la paix est quelque chose de fragile. Serions nous prêts à nous battre pour notre liberté, à mourir pour notre cause ? ». La cérémonie s’est poursuivie au monument français, place Monseigneur Lemonnier, puis place Foch devant la plaque commémorative en mémoire des troupes alliées, où l’édile a évoqué le Havre qui a beaucoup souffert, libéré le 6 septembre, puis de nouveau fait le parallèle avec tous ceux qui continuent à mourir pour défendre la liberté, la paix. « Quand est-ce que tout çà va se terminer ? Il nous appartient à nous, de ne pas être des provocateurs mais des défenseurs de la Paix ».
Le Côte d’Albâtre