CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le 77ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 marquant la fin de la seconde guerre mondiale, a été commémoré avec ferveur.
Dimanche, le 77ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 a été commémoré avec ferveur. Devant le monument aux morts où deux gerbes ont été déposées, en présence des musiciens et de criquetotais (es), les autorités civiles et militaires, porte-drapeaux, anciens combattants ont rendu hommage à tous ceux qui ont combattu pour la France.
Lecture a été faite du message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants. Message qui débute par ces mots « La guerre a eu lieu. Si tragique et terrifiante. Rien ne fut plus comme avant. Rassemblés et fraternels, nous ne l’oublions pas ». Le maire Alain Fleuret a souligné que cette cérémonie était toujours l’occasion de se rappeler avec fidélité et reconnaissance, toutes générations confondues, de celles et ceux qui se sont battus allant bien souvent jusqu’à payer de leur vie. « Cela fait maintenant trois générations que nous vivons en paix et aujourd’hui dans notre quotidien la perspective d’une telle catastrophe humaine n’est malheureusement plus improbable. La guerre marque le recul de la civilisation. C’est la pire des maladies du monde, qui fabrique des ruines, des malades et des morts. La guerre en Ukraine, aux ports de l’Europe, depuis 74 jours en est un exemple. Mais cette paix, cette prospérité ne sont pas le fruit du hasard et elles ne sont pas acquises définitivement, il faut toujours les défendre sans agressivité mais avec clairvoyance, volonté et ténacité. Se rappeler, en ce jour de commémoration, de ces moments tragiques de notre histoire, comme nous le faisons ce matin, c’est aussi vouloir également affirmer notre fidélité et notre attachement aux valeurs de la République. Ce 8 Mai 1945 constitue un double devoir : un devoir envers le passé qui relève du travail de mémoire, un devoir de maintenir un avenir à notre Pays dans le cadre Européen sans jamais oublier notre histoire ». L’édile a conclu qu’en ce jour de commémoration des valeurs de la République sur la barbarie, nous devions continuer à être des acteurs et des bâtisseurs d’une paix en construction permanente pour que que jamais les esprits ne s’habituent aux horreurs des intolérances.
Le Côte d’Albâtre