ANGERVILLE-L’ORCHER. Peintre aquarelliste, Jacques Leroux partage ses émotions, ses impressions d’Islande aux bords de mer…
Initiées en avril dernier, les expositions à la mairie se poursuivent et ne se ressemblent pas, le talent lui est toujours égal. Un rendez-vous mensuel auquel on a pris goût. Le plaisir de découvrir des artistes, leur travail, de partager leurs émotions, leur imaginaire… Jusqu’au 27 février, la mairie accueille l’exposition d’aquarelles de Jacques Leroux « D’Islande aux bords de mer ». Mais ce talentueux artiste (président de l’APSH, association du peintre et du sculpteur) nous emmène bien plus loin.
S’il s’est essayé à d’autres techniques, depuis les années 80, c’est l’aquarelle qui lui correspond le mieux. « Mes parents étaient fermiers à Manéglise, je devais avoir quatre ou cinq ans. Souvent seul, je crayonnais un peu et je me souviens d’un calendrier des postes. L’image représentait un bord de mer à l’aquarelle. C’est resté dans mes pensées…). A la fin des années 80, il suit les cours du soir à l’école des Beaux Arts au Havre où Jean Maufay, peintre havrais, l’aide à comprendre la mécanique des couleurs et l’importance du dessin. Après avoir utilisé la gouache, la peinture à l’huile, l’acrylique, le pastel gras, le cadeau d’une boîte d’aquarelles lui remet en tête la fameuse image du calendrier. « Depuis, j’essaie de continuer à progresser. Il y a quelques années, j’ai suivi des stages proposés par des aquarellistes de renom, Marc Folly, Muriel Buthier-Chartrain, Théo Sauer, Catherine Mithouard, Jacques Bouquet, qui m’ont bien aidé à améliorer le modèle. Depuis, de balade en balade, de voyage en voyage, avec son crayon, ses feutres et sa petite boîte d’aquarelles, il exprime ses émotions, ses impressions, il croque une scène de vie. Parfois c’est à partir de photos qu’il a prises qu’il travaille. Jacques Leroux participe à de nombreuses expositions locales, régionales. Il a participé à de nombreux festivals nationaux ce qui lui a permis de rencontrer d’autres aquarellistes, d’apprendre à leurs côtés, de progresser. L’exposition riche de vingt-six aquarelles nous fait voyager au Vietnam avec des scènes de rue, New-York, nous révèle des paysages et des couleurs sublimes de l’Islande, des bords de mer d’ici ou d’ailleurs et notamment le bout du monde, des « portraits » d’arbres,nous embarque dans l’ambiance de vieux ateliers, le fatras d’un grenier, et dans une rue du Havre « Rue de la Graffe 1935 ». Quel nom porte cette rue de nos jours ?. De magnifiques aquarelles à découvrir. L’exposition est visible aux heures d’ouverture de la mairie.
Le Côte d’Albâtre