SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. En visio, les conseils municipaux font revivre la vie démocratique.
Comment préserver la proximité avec la habitants en période de crise sanitaire ? Une interrogation à laquelle le maire François Auber et son équipe ont tenté de répondre, de trouver des solutions pour garder le lien social, être à l’écoute. « Depuis deux ans nous vivons une période très particulière. Nous avons connu plusieurs vagues d’épidémie, été confrontés à des variants toujours plus contaminants.
Si nous avons appris à vivre avec ce virus, nous avons perdu beaucoup de nos moments de convivialité, de partage tel que le repas des anciens, les cérémonies, l’accueil des nouveaux habitants… et cette année encore, nous n’avons pu faire la cérémonie des vœux. Dans ces moments où les rencontres sont rares, nous sommes particulièrement attentifs à essayer de bien informer les habitants via les bulletins municipaux, facebook, et nous avons maintenu les permanences.On fait même les conseils municipaux par visio. On s’est vraiment amélioré, c’est sympa. On s’est aperçu que les gens regardent ce qui les intéressent, ils sont plus nombreux qu’en présentiel. Ceci fait revivre la vie démocratique, c’est un des effets positifs du Covid ».
L’environnement au cœur des actions
La crise sanitaire ne nous empêche pas de poursuivre nos engagements. Au niveau environnement, cette volonté démarrée il y a une dizaine d’années avec le combat mené contre le projet de port méthanier, se poursuit. En 2021, la commune, par ses actions en faveur de la biodiversité, a obtenu l’appellation TEN ( Territoire Engagé pour la Nature). 2022 verra le démarrage du chantier de réhabilitation du gymnase qui intégrera les nouvelles normes d’isolation thermique. L’année à venir sera l’occasion de lancer le projet de « maison des énergies » avec la restauration d’un bâtiment pour le rendre entièrement autonome en production énergétique. Ce nouveau lieu pourra accueillir deux jeunes artisans qui utiliseront un four solaire. Situé à proximité du belvédère d’Antifer, il aura une vocation pédagogique afin d’expliquer la transition énergétique. Parmi nos projets en cours, le château dont nous avons fait l’acquisition. C’est une opération immobilière complexe et nous avons encore quatre années pour la concrétiser. Il s’agit d’un projet global qui intègre les espaces publics situés à proximité, les équipements sportifs, les stationnements, le tri sélectif… Les études avancent bien. Les mois à venir permettront de concevoir le projet, si les études techniques se révèlent positives, un permis de construire pourrait être déposé au second semestre de cette année.
Le Côte d’Albâtre
