CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Traiteurs, spécialistes de l’évènementiel, Franky et Sandrine Rubigny voient à nouveau leurs activités mises à mal avec la crise sanitaire.
Déjà bien éprouvés par les confinements, Franky et Sandrine Rubigny « Traiteur et service » voit à nouveau leurs activités mises à rude épreuve avec la recrudescence de la pandémie, les mesures sanitaires. En cette période de fêtes de fin d’année, c’est une nouvelle catastrophe pour eux spécialistes dans l’évènementiel.
« Pour les fêtes de Noêl, on a travaillé normalement malgré quelques annulations de dernière minute (liés à des test covid qui ont mis à mal des réunions en famille). Depuis les annonces début décembre, nous avons perdu tous les repas entreprises de fin d’année, tout comme les déjeuners des aînés offerts par les municipalité à cette époque. Sur décembre, c’est la création de la conserverie qui nous a sauvés. On s’en sort, ça va aller » souligne Franky. Franky et Sandrine Rubigny avaient le projet de créer une conserverie artisanale, projet qu’ils ont avancé suite aux premiers confinements. Ils proposent une large gamme de produits locaux cuisinés, mis en bocaux et stérilisés : plats cuisinés, terrines, soupes. « C’est la 1ère année que j’ai du mettre deux personnes en congés payés en période des fêtes.Pas un camion sort. Des mairies nous ont commandé des paniers, merci ».
Un avenir incertain
Pour le réveillon du 31 décembre, tous les repas en salle ont été décommandés tel celui qu’il faisait habituellement pour le comité de Jumelage à Octeville. Les locations de salles des fêtes étant à nouveau interdites, les particuliers qui avaient prévu de festoyer en famille, avec les amis, ont annulé leurs commandes. « Sur janvier, nous avons uniquement deux repas. Nous avions les buffets pour dix-huit cérémonies des vœux à faire, elles sont annulées… C’est une perte énorme. « Notre gros souci, c’est demain. A part les écoles (Cuisine et service assure la restauration scolaire pour cinq communes depuis la rentrée) nous n’avons rien, absolument rien pour les semaines à venir ». Le chômage partiel n’a pas été remis en place. « On nous met la tête sous l’eau. Toutes les demandes de chômage partiel reviennent invalidées. Je ne comprends pas. On ne sait pas où on va. Il faut qu’on puisse travailler ». Dix-huit personnes travaillent dans l’entreprise. C’est leur plus grand souhait pour la nouvelle année qui approche.
Le Côte d’Albâtre