ETRETAT. Le comité du souvenir du Général de Gaulle en Pays de Caux a commémoré le 51e anniversaire de la mort du Général de Gaulle.
Le 9 novembre 1970, le Général de Gaulle disparaissait. Chaque année, à la date anniversaire de sa disparition, le comité du souvenir du Général de Gaulle en Pays de Caux organise une cérémonie religieuse pour le repos de son âme dans les communes où il s’est arrêté lors de sa venue en Normandie le 30 mars 1947 à Bruneval.
Mardi, c’est en l’église d’Etretat que l’office religieux a été célébré par le père Fauvel. Auparavant, les membres du comité se sont recueillis devant le monument aux morts où une gerbe a été déposée. Tout d’abord, le président du comité, André Burguet, a demandé une pensée pour M. Jean-Marie Bailly, ancien président du comité et pour M. Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération, tous deux décédés récemment. Puis il a évoqué le Général de Gaulle, sa naissance le 22 novembre 1890 dans une famille catholique et patriote. Charles de Gaulle a fait ses études chez les Jésuites et opté très tôt pour la carrière des armes. Il entre à l’école Militaire de Saint-Cyr, en sort avec le grade d’officier en 1912. Il participe à la première guerre mondiale dans l’infanterie. Résistant de la Seconde Guerre mondiale, « Homme de la situation » pendant la guerre d’Algérie et acteur principal de la construction de la Cinquième République, qui a incarné la France durant de nombreuses années et mené la résistance française contre l’Allemagne. « Il fut Président de la République de 1959 à 1969. Passionné par le passé de son pays, il répondit présent à ses convictions en endossant le rôle du personnage qui ne subit pas l’histoire, mais la construit. Il s’engage également dans une politique européenne très forte, éloignant la France de l’influence étasunienne. André Burguet a rappelé que le Général, ébranlé par les évènements de Mai 68, et après un référendum rejeté par les français, avait quitté le pouvoir en avril 1969. Un devoir de mémoire que le comité du souvenir entend perdurer.
Le Côte d’Albâtre
