HEUQUEVILLE. Regroupées pour offrir une restauration scolaire de qualité, les cinq communes se font accompagner par une diététicienne nutritionniste.
En juin dernier, cinq communes qui jusqu’alors étaient accompagnées par un prestataire, avaient choisi de se tourner vers une autre alternative pour offrir une restauration cuisine de qualité, avec des produits locaux. Après plusieurs rencontres et consultations, le projet était finalisé et un contrat avait été signé avec Franky Rubigny « Cuisine et Service » situé à Criquetot-l’Esneval. Contrat d’un an qui prenait effet à la rentrée de septembre. Des communes pionnières qui avaient décidé de privilégier la qualité, mais aussi avec la volonté d’éviter le gaspillage.
Aujourd’hui, les élus ont choisi de se faire accompagner par une diététicienne-nutritionniste, Emile Geulin, établie à Criquetot-l’Esneval. Mardi, Patrick Bucourt, maire d’Heuqueville, Céline Delalandre secrétaire de mairie à Heuqueville, investie dans ce projet depuis le départ, Jérome Feuilloley 1er adjoint à Mannevillette accompagné de Valérie qui œuvre à la cantine, Nicolas Simon maire de Saint-Martin-du-Bec et Danielle Simon (2e adjointe), Agnès Lenormand (1er adjointe à Villainville), Bernard Le Damany (1er adjoint à Etretat), Charlotte de Soyres de la communauté urbaine, chargée du projet alimentation qui accompagne les communes, Franky Rubigny se sont réunis pour signer une convention de partage des frais concernant le recours à une diététicienne. Patrick Bucourt a rappelé que Charlotte de Soyres les avait conseillés de se faire accompagner la première année. C’est en effet un nouveau challenge pour les élus mais également pour Franky Rubigny dans le domaine de la restauration scolaire.
Des retours positifs
Franky Rubigny souligne qu’il est encore dans le rodage, l’année a été compliquée pour les maraîchers. Il demande aux élus leur ressenti et souligne qu’il est impressionné par ce qu’il reste dans les plats. Il apparaît que le retour des parents est positifs et dans l’ensemble, les enfants sont contents. Bien sur, il reste des enfants qui d’office disent : j’aime pas ! Jérome Feuilloley lui est impressionné de voir la diminution importante des déchets emballages mais aussi des déchets alimentaire, ce que confirment les autres élus qui ont fait le même constat. Pour aller plus loin, certains ont déjà pris l’habitude de peser ce qui est livré, de peser ce qui reste dans les plats ainsi que dans les assiettes. Un démarrage plutôt satisfaisant tant pour les élus que le prestataire.
Donner envie aux enfants
Franky Rubigny explique qu’il va adapter les menus ayant constaté que dans certaines communes, le personnel de service est limité dans le temps pour servir, aider les plus petits. Il envisage par exemple de supprimer les viandes avec os pour les maternelles. Il a le souci que les enfants mangent. « J’essaie que les enfants « ramènent » un peu de la cantine à la maison. Il y a des astuces pour faire évoluer leurs goûts, les initier à manger autre chose, leur faire découvrir d’autres saveurs. Il est discuté des menus. Emilie Geulin demande d’avoir les tableaux des quantités, les fiches recettes complètes avec les assaisonnements ce qui permettra de vérifier le fréquence des aliments gras, le pourcentage des féculents… Un point est fait sur les enfants allergiques, diabétiques… et il est évoqué le PAI (projet d’accueil individualisé) qui peut être mis en place. Emilie Geulin est favorable à continuer de faire le menu à la semaine en faisant ressortir les produits frais locaux. Charlotte de Soyres note que Franky Rubigny peut indiquer la provenance. Céline Delalandre prendra en charge la rédaction des menus en précisant local.
Un démarrage plutôt satisfaisant tant pour les élus que le prestataire et qui conforte le choix d’offrir une cuisine goûteuse. Une prochaine réunion est prévue en janvier pour faire un nouveau point.
Le Côte D’Albâtre