HEUQUEVILLE. La commune poursuit son « opération poules » et entraîne dans son sillage la commune de Mannevillette.
C’est à l’initiative de Denis Vallin (2e adjoint) que Patrick Bucourt, maire, et Patrick Fontaine, maire de Mannevillette ont reçu Franck Tranchard, « caux-côte d’albâtre » aux Loges, société spécialisée dans la production d’œufs bio de poules élevées en plein-air. C’ est en faisant rentrer du paillage que Denis Vallin apprend que l’éleveur doit se séparer de ses poules. Sachant que la commune poursuit son opération poules, il en parle au maire. En effet, tous les ans, l’éleveur doit renouveler son cheptel afin de conserver la qualification bio.
En conséquence, il va se séparer de ses poules (nourries exclusivement d’aliments bio) en juillet. D’où la rencontre avec les élus. Depuis cinq ans, la commune a mis en place l’opération poules afin de réduire les déchets alimentaires. Chaque année, elle offre deux poules aux habitants intéressés. La commune possède également son poulailler communal où les écoliers ont le plaisir d’apporter les restes de la cantine et de récupérer les œufs. L’édile en a parlé à son homologue Patrick Fontaine qui a décidé de lancer cette opération sur sa commune. « C’est la 1ere fois que nous allons le faire, l’objectif étant de limiter au maxima les déchets alimentaires. Nous avons commandé 200 poules et proposer deux poules par foyer, plus s’il en reste. Je pense que cela va plaire ». L’idée est également de réaliser des poulaillers. « Comme nous avons un menuisier sur place, les personnes pourront récupérer des palettes pour construire leur poulailler ». Comme à Heuqueville, l’opération fera l’objet d’une convention. Les adoptants s’engageront à conserver les poules au moins deux ans et à s’occuper du bien-être des animaux. Un appel est lancé afin de récupérer des caisses de transport ou auprès d’un éleveur qui pourrait en prêter. « L’avantage aussi, c’est qu’à partir où l’on fournit des caisses, l’éleveur peut livrer les poules ». Des poules réformées, sauvées de l’abattoir, et qui continuent à pondre. Le plaisir de bons œufs frais à déguster. Une démarche écologique sachant qu’une poule, c’est 150 kg de déchets alimentaires en moins dans la poubelle !
Le Côte d’Albâtre