TURRETOT. Ours, tigres, guépards, éléphants… les animaux du zoo se sont installés dans l’allée du Pré Fleuri.
C’est en 1974 que la marque Playmobil est lancée. Elle a enchanté des générations, fait l’objet de collections parfois impressionnantes. Alain et Audrey Roux et leur fils Mattéo sont des passionnés. Ils font partis du club playmobil de Normandie. Chaque année, à l’occasion de Noël, leur véranda offre un moment de magie avec des mises en scène chaque fois différentes, pour le bonheur des petits et grands. En cette période difficile, ils ont voulu apporter un peu de douceur, de rêve aux enfants.
Il leur aura fallu trois jours pour implanter un grand zoo dans leur véranda. Un parc animalier avec 177 personnages, 107 animaux, une dizaine de véhicules, 14 enclos. On y découvre tous les animaux que l’on peut voir dans les parcs animaliers, pandas, autruches, émeus, girafes, pingouins, lémuriens, zèbres, koalas, singes, rhinocéros, éléphants, ours, tigres…, ainsi qu’une ferme. Il ne manque que les fauves faute de place. Mais ils seront présents lors de l’exposition à Pont-l’Evêque les 11 et 12 septembre à laquelle ils vont participer, puis à celle de Rouen (27 au 31 octobre). « On prépare tout, doucement mais avec motivation ». Tout a été recréé, conçu dans le moindre détail, avec une pointe d’humour dans certaines mises en scène telles ces . On se croirait dans un véritable parc animalier. Ainsi, dans les enclos, tous les animaux ont leur nourriture adaptée à leurs besoins et particularité, toutes les races ont leurs bébés. Fait exceptionnel dans un zoo ! Et bien évidemment, la clinique pour les soigner est en bonne place tout comme un espace boutique souvenirs, des points de restauration rapide, le marchand de ballons… Un vrai plaisir de visiter ce zoo, un enchantement quelque soit l’âge. Visite bien sur en respectant le protocole sanitaire. « On essaie de faire plaisir, de reprendre la communication, de retrouver le lien social ». Quant à la fête des voisins qu’ils organisent habituellement, Audrey et Alain préfèrent la reporter à l’année prochaine. « Vu les conditions sanitaires à respecter, cela nous semble difficile, il manquerait la convivialité qui se crée autour de la table, quand on danse, joue. L’esprit de fête ne serait pas pareil ».
Le Côte d’Albâtre
