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Le plaisir de se retrouver autour d’un café

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GONNEVILLE-LA-MALLET. Après un début timide, la tendance est à la reprise au Belami.

Fermé dès le lendemain de l’annonce du confinement, le café/bar Le Belami a rouvert ses portes le mardi 2 juin avec bien évidemment la mise en place des mesures sanitaires, distanciation de 1m, traçage au sol pour marquer le sens de circulation, port du masque, plexiglass devant le comptoir. Tous les consommateurs doivent être assis. Toute consommation debout, accoudé au bar, est strictement interdite. Si la première semaine a été timide, la tendance est à la reprise, mais reste toutefois modérée confie Pascal Vautier, le propriétaire.

La terrasse, ré-ouverte, est d’ailleurs privilégiée par la clientèle. Les consommateurs s’installent plus facilement à l’extérieur, d’une part pour profiter du beau temps et d’autre part parce que c’est ventilé. Le plaisir certainement aussi d’être dehors après le confinement. Quant aux touilleux du mercredi qui s’installent dans la salle arrière, ils devront patienter avant de pouvoir s’adonner à leur « sport favori ». Cela engendrait beaucoup de travail, il faudrait notamment désinfecter tous les dominos à chaque changement de joueurs ! Les animations qui ont lieu également dans cette pièce sont toujours suspendues, la salle n’offrant pas un espace assez grand pour accueillir un nombre suffisant de spectateurs tout en respectant les mesures de distanciation. Côté presse et tabac, Pascal Vautier a ouvert tous les jours. Là aussi mesures sanitaires, parcours fléché, distance de 1m matérialisé, plexiglass devant la caisse, port du masque. Le confinement n’aura pas été sans impacté la vente, manque de magazines et autres dans les linéaires. Le rayon livres a pâti également, aucune livraison pendant trois mois, donc pas de nouveautés, ce qui a limité le choix et les envies de lecture. Mais les livraisons reprennent leur cours pour le plus grand plaisir des dévoreurs de livres. Pendant le confinement, la vente des livres de sport cérébral (mots croisés, fléchés, sudoku…) a très bien fonctionné. Il fallait bien s’occuper l’esprit, occuper le temps qui nous était donné et certains se sont même découverts une passion pour ces jeux.

Le Côte d’Albâtre

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