SAINT-MARTIN-DU-BEC. La cérémonie des vœux a été empreinte d’émotion. Philippe Jouenne ne briguera pas de nouveau mandat.
Mercredi soir, l’émotion aura été palpable tout au long de la cérémonie des vœux qui s’est déroulée devant une nombreuse assemblée. Le maire Philippe Jouenne entouré de l’équipe municipale exprimait son émotion car ces vœux étaient non seulement les derniers du mandat que ses concitoyens lui avaient confiés il y a six ans mais aussi les derniers en tant que maire. L’édile n’a pas dérogé à la règle de faire le bilan de l’année écoulée.
2019 aura vu d’importants travaux de rénovation sur des bâtiments communaux tel l’atelier communal avec le renforcement de la structure, la pose d’une porte de garage basculante, la mise en place d’un escalier intérieur pour accéder à la mezzanine et un réaménagement complet de l’intérieur au niveau sanitaire et rangements, l’isolation et le ravalement de la classe de cours moyen, le changements des portes de la salle polyvalente, de la cuisine et des barrières du cimetière, l’isolation thermique et le ravalement de la maison de Romé, un logement locatif communal. Les deux classes de l’école primaire ont également été dotées de tableau numérique ainsi que d’un renouvellement partiel du mobilier scolaire… Puis l’élu a évoqué la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole. « Nous le réclamions depuis longtemps, nous y sommes et nous en sentons dès maintenant les effets. Certes la machine est grande et on pouvait légitimement s’inquiéter d’être phagocyter par une si grosse structure dont on pouvait craindre aussi l’inertie. Et même si tout n’est pas encore parfait, je trouve plutôt remarquable le travail qui a été réalisé jusque là.
Bilan, réflexions
Ne pouvant se projeter vers le futur, Philippe Jouenne avait opté pour un petit flash back sur les douze années passées. D’abord au niveau des bâtiments communaux qui ont tous fait l’objet de travaux, et notamment sur la salle polyvalente entièrement rénovée, les travaux importants sur la structure et le clocher de l’église, la construction de la nouvelle mairie ce qui a aussi permis de libérer de l’espace pour l’école, l’école ayant toujours été une priorité au cours de ces deux mandats. « Je crois que l’on peut être fier du résultat. 84 enfants fréquentent nos trois classes, il y a neuf ans, nous n’avions que 54 enfants et une mesure annoncée de fermeture de classe. Il a évoqué également la biblio bec, une belle aventure créée en partenariat avec le centre Durand Viel et la bibliothèque départemental de prêt. « Le fruit d’une étroite collaboration avec le centre qui a abouti à un beau projet que les bénévoles font merveilleusement bien fonctionner. Merci à Mickaël Matthieu, le directeur du centre pour son engagement ». Le maire a poursuivi en soulignant qu’il aurait naturellement préféré que le projet de restructuration du centre se fasse sur la commune. « Nous étions tous localement pour, c’était un beau projet. Les instances nationales de l’APF en ont hélas décidé autrement ». L’élu a eu un dernier petit mot pour évoquer une prise de décision dont il est fier, l’adhésion au collectif contre l’implantation du port méthanier à Antifer. « Quand je vois ce qu’est devenue la plage de Saint-Jouin-Bruneval et l’évolution du marché du gaz, avec le recul, je me dis : c’était bien d’en être. Merci François pour t’être battu contre ce projet et avoir su nous mobiliser ».
Un travail d’équipe
Le maire a souligné qu’il aurait pu aborder beaucoup d’autres sujets tant ces douze années de mandat avaient été intenses et passionnantes. L’occasion de remercier tous ceux et celles qui ont permis qu’elles le soient. Avec beaucoup d’émotion, Philippe Jouenne a rappelé qu’un mandat municipal cela restait un travail d’équipe; « C’est une aventure collective. Alors je remercie tous pour m’avoir fait confiance, pour avoir accepter de faire partie de cette aventure et d’avoir grandement contribué à sa réalisation. Avoir été maire de la commune restera pour moi un grand honneur et une grande fierté. J’espère avoir été digne de la confiance que vous m’avez accordée ». A l’issue de son discours, la salle a longuement applaudi.
Le Côte d’Albâtre