TURRETOT. Le Judo Club accueille Dimitri Dragin, champion de France, médaillé européen et mondial.
Vendredi soir, c’est avec un « Maître » que les judokas se sont entraînés. En effet, le Judo Club et le Dojo Maritime accueillaient Dimitri Dragin, champion de France, champion du monde en équipe de France et 5e aux jeux olympiques de Pékin en 2008. Havrais d’origine, Dimitri s’était toujours dit que dès qu’il rentrerait au Havre, il viendrait à Turretot. S’il n’a pas d’attache particulière, il connaît le professeur, Jean-Claude Quellien, depuis qu’il est gamin. C’est à l’âge de quatre ans, que Dimitri a commencé le judo au judo club Paul Eluard au Havre, et plus tard il rejoint le Pôle Espoirs de Caen.
En 2016, il décide de ralentir un peu et se dirige vers l’entraînement. Il entre au Pôle Espoirs Ile de France et depuis 2018, il entraîne à l’AJA XX. Vendredi, pendant plus d’une heure, les quarante-sept stagiaires ont bénéficié de ses conseils, d’interventions techniques adaptées de benjamins à vétérans, puis à la fin de la séance un « Mundo » (questions réponses) basé sur le haut niveau a permis aux coachs des huit clubs présents de connaître exactement les chemins à prendre. « Les séances d’entraînement permettent d’échanger sur la compétition, le haut niveau, les sacrifices que cela entraîne, la détermination. Je vais voir avec les jeunes, c’est vraiment un échange, un dialogue, répondre à leurs questions et si je peux les conseiller ». Il est le nouveau coach de la turretotaise Eloïse Picard, licenciée au Dojo Maritime, qui a rejoint le club parisien. « Je la voyais déjà depuis cadette, je la suivais. Eloïse a de grandes qualités, c’est une fille sérieuse, déterminée et qui a soif d’apprendre. Mon rôle est de lui transmettre ce que j’ai appris le long de ma carrière, de l’aider. Elle fait partie des potentiels pour les jeux et c’est maintenant que çà commence. A 18 ans, elle est la joie de vivre, super simple et c’est agréable » Dimitri la contacte régulièrement chaque semaine, lui transmet des thèmes de travail sur la semaine. « Elle est autonome, je luis fais entièrement confiance. Je lui demande aussi de venir sur Paris une à deux fois par mois et pendant les vacances ». Le champion souligne que c’est une passerelle qui se fait entre le club de Turretot. « Jean-Claude sait ce qu’il ne peut plus apporter et plutôt que de les « garder » il dirige « ses pépites » pour qu’elles puissent continuer à progresser. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas selon les clubs. Nul doute que le fait qu’Eloïse Picard soit maintenant entraînée par Dimitri Dragin au club parisien, cela va favoriser des échanges sportifs.
Le Côte d’Albâtre