SAINTE-MARIE-AU-BOSC. Les travaux réalisés par la communauté urbaine pour résoudre les problèmes d’alimentation en eau potable ont été présentés aux élus.
Mercredi matin, Christine Morel, vice-présidente de la communauté urbaine en charge de l’eau et de l’assainissement, a présenté aux élus les travaux réalisés en urgence par la communauté urbaine pour résoudre les difficultés d’alimentation en eau potable des communes du Tilleul, Sainte-Marie-au-Bosc et la Poterie-Cap-d’Antifer. La zone de distribution des trois communes connaissait des manques d’eau fréquents dus à l’insuffisance des réseaux et ouvrages entre l’usine de production de Saint-Martin-du-Bec et le réservoir semi-enterré de Sainte-Marie-au-Bosc qui alimente la zone.
En effet, l’altimétrie du secteur et l’afflux de touristes avaient pour conséquence une forte variabilité de la demande en eau et donc de sa distribution. Ce problème engendrait des conséquences directes sur le quotidien des habitants, sur l’activité touristique et agricole du secteur. Des travaux ont été entrepris en urgence pour résoudre ce problème. Le 28 août 2018, l’ex-communauté de communes de Criquetot-l’Esneval avait lancé en urgence une étude pour solutionner le problème. Il apparaît très vite que le solution la plus simple, la plus rapide et la moins onéreuse est d’assurer un secours depuis le réseau de l’ex-CODAH, communauté d’agglomération du Havre, qui relie l’usine de production d’eau d’Yport à la zone du Havre, à proximité directe des trois communes concernées. Dès sa création, la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole a procédé en urgence à la création d’une liaison entre la conduite alimentant Le Havre et le réservoir semi-enterré de Sainte-Marie-au-Bosc. Cette solution permet de fournir entre 150 et 200 m³ par jour à Eau de Normandie, exploitant du réseau d’alimentation des trois communes impactées, et permettre le fonctionnement de la surpression 24h/24. Les travaux d’un montant de 90 000 euros H.T, entièrement pris en charge par Le Havre Seine Métropole, permettent de satisfaire les besoins en eau de la zone pour les trente prochaines années. « Nous avons là une illustration concrète de l’utilité de la communauté urbaine pour le territoire. Grâce à l’expertise de nos équipes, il a été possible de régler rapidement un problème majeur pour ces trois communes. Il n’était pas normal qu’à notre époque, des foyers et des entreprises souffrent d’un manque d’eau » a souligné Christine Morel.
Le Côte d’Albâtre
