CUVERVILLE. La Confédération paysanne présente deux listes aux élections à la chambre d’agriculture de Seine-Maritime.
Du 14 janvier au 31 janvier se dérouleront les élections à la chambre d’agriculture de Seine-Maritime. Chacun des syndicats (FNSEA, syndicat majoritaire, Confédération paysanne et Coordination rurale) présente une liste d’agriculteurs ou de salariés des différents collèges. Dans le cadre de ces élections, la Confédération paysanne avait organisé une réunion d’information.
C’est dans leur ferme du bois de l’ermitage, que Julie et Victor Letendre ont accueilli les participants pour échanger, débattre, présenter les listes. Maraîchers bio, éleveurs de poules pondeuses, Victor et Julie (frère et sœur) sont installés depuis quatre ans. Deux listes sont présentées par la Confédération paysanne, le premier collège regroupant des chefs d’exploitation et assimilés composé de vingt personnes, et le second collège composé de propriétaires et usufruitiers. La confédération paysanne porte dans son projet la défense de la production de qualité, de l’environnement et des ressources naturelles. « Elle propose un projet d’avenir solidaire et réaliste face aux défis qui attendent notre région et notre pays ». Sa feuille de route « Produire pour vivre ». Il en sera souvent question au cours de cette soirée où chacun va apporter son témoignage, évoquer les difficultés pour les jeunes de s’installer, de faire vivre sa famille mais aussi de vivre tout simplement, de pouvoir souffler. Julie (5e sur la liste des chefs d’exploitation et assimilés) et Victor retracent leur parcours, leur façon de travailler. Ils soulignent qu’ils apprécient beaucoup l’esprit, le fonctionnement de la confédération. Sophie Grenier (2e sur cette même liste) éleveuse de vaches laitières et transformation fromagère) à Saint-Vaast Dieppedalle, et Jean-Claude Malo (1er sur la liste propriétaires et usufruitiers) témoignent eux aussi sur leur travail, les difficultés… Les échanges vont se poursuivre, enrichissants où l’on parlera des quotas, des aberrations, des productions, de l’importance de sauvegarder les exploitations, de la prise de conscience aujourd’hui où l’on revient au meilleur, aux consommateurs qui veulent manger plus sain, en respectant les saisons. Il est vrai qu’aujourd’hui, le consommateur est plus attentif ce qu’il mange, qu’il se tourne de plus en plus vers le bio.