LE TILLEUL. Ce week-end, le manège a accueilli l’exposition de Ginette Patin et Monia Vivier.
Le temps d’un week-end, le manège du parc Mathilde a accueilli les œuvres de deux artistes, Ginette Patin et Monia Vivier. Vendredi soir, lors du vernissage, en présence de nombreux visiteurs, le maire Raphaël Lesueur était heureux de les accueillir et les a remerciées d’avoir choisi Le Tilleul. Si pour Monia c’était une première fois, c’est la troisième fois que Ginette expose au manège. Deux artistes qui expriment leur créativité, leur talent dans un univers qui leur est propre.
L’une peint sur toile, l’autre peint sur de la porcelaine ou sur de la céramique qu’elle a façonnée. Monia a commencé il y a une quinzaine d’années. « J’ai commencé par la céramique. J’aimais le toucher de la terre ». L’artiste travaille à la plaque uniquement, jamais avec un tour. Elle modèle à la main selon son envie, son inspiration, c’est donc toujours un modèle unique. les visiteurs ont pu admirer son talent au travers de ses pièces, bouquet de coquelicots, plats, porte-couteaux originaux… Les feuilles sont aussi une source d’inspiration et ses créations sont d’une incroyable légèreté. Elle exprime également sa créativité sur de la porcelaine blanche qu’elle achète, sur laquelle elle peint chats, chevaux, animaux de ferme… « Je m’amuse en travaillant, j’ai toujours dessiné, depuis la maternelle ». Et pour ceux qui voudraient une plaque de maison originale, personnelle, l’artiste déclinait de jolis modèles. Autodidacte, Ginette Patin peint depuis une douzaine d’années. « J’habitais face à la mer, je voyais le sémaphore, la mer et j’avais envie de les peindre ». Sa première toile sera d’ailleurs le sémaphore. La création l’habitait déjà avec son métier de couturière, elle dessinait ses propres patrons. Ginette travaille uniquement l’huile, sur tous formats. De magnifiques toiles où Le Havre a été et est souvent omniprésent tel la plage, les cabanes de plage, l’entrée du port et toujours la mer avec Etretat. Elle nous emmène aussi vers des rivages lointains, l’Afrique avec ses africaines au port élégant, sa gardienne de mouton. Si la nature l’inspire, depuis plusieurs années, Ginette s’est tournée vers l’abstrait, un art vers lequel elle est de plus en plus portée. Et l’on s’évade devant sa toile « le tourbillon » lointaine galaxie, inspirée par la mission de l’astronaute Thomas Pesquet.