ETRETAT. Stéphane Mottoul a refermé le festival Echo d’orgues sur un brillant concert d’improvisation.
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- Stephane Mottoul et Franck Lecacheur
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- Stéphane Mottoul avec Catherine Millet maire et Jean-Pierre Hiver, président de l’asso Echo d’orgues
Chaque année, le festival Echo d’orgues organisé par l’association Echo d’Orgues se renouvelle et nous offre de merveilleuses soirées avec de brillants artistes et un programme de qualité. Cette 8e édition aura été dans la même lignée. Mardi soir, le festival a refermé ses portes sur un sublime concert d’improvisation avec Stéphane Mottoul. Un enchantement pour l’auditoire qui a retrouvé ce jeune et brillant musicien.
Né en Belgique, Stéphane Mottoul a remporté le concours international d’orge L’an passé, il avait remporté le prix du jury et le le prix du public du concours d’improvisation Echo d’orgues 2017. Un concert où deux modes d’expression artistique, orgue et peinture, se sont conjugués, ont dialogué. Une balade musicale inspirée par des tableaux, qui a débuté par des œuvres du 16e siècle, le mariage de la Vierge de Raphaël (1504), le tricheur de Georges de la Tour sur une passacaille baroque improvisée (forme musicale apparue au 17e), la laitière de Vermeer, la lumière du monde de François Boucher. La musique s’est faite enjouée, seyant à ravir sur l’autoportrait de Elisabeth Vigée Le Brun. Puis c’est une valse lente dans le style français du XXème que l’organiste nous offre sur une toile de Monet « Impression soleil levant ». Changement d’ambiance avec le Cri, œuvre du norvégien Edvard Munch, Stéphane Mottoul va traduire par son improvisation tourte l’angoisse du personnage La balade se poursuit sur la danseuse de Marie Laurenclin et s’achève sur deux tableaux de Monet, Les falaises d’Etretat et Mer agitée. Avant chaque interprétation, Franck Lecacheur a présenté et commenté ces chefs-dœuvres peints par les plus grands. Un double plaisir pour l’auditoire qui a pu admirer ces magnifiques toiles, se laisser porter par la musique. A l’issue de ce brillant concert, le public a longuement applaudi ce jeune et talentueux musicien. Musique et peinture auront été en osmose. Avant de se quitter, il offrira un dernier morceau. Un festival qui s’achève en beauté, qui se voulait prometteur et qui a rempli ses promesses. Rendez-vous l’année prochaine.
Le Côte d’Albâtre
