SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. Alexandre Dragon monte sur la 1ère marche au super stock-car de Chanteloup.
Ce week-end se déroulait le championnat de super stock-car à Chanteloup près de Granville (Manche). Organisée sur deux jours, cette compétition en cinq manches de trois minutes et par série de dix-huit voitures tirées au sort (un mode de pratique très apprécié par les pilotes) a rassemblé quatre-vingts pilotes pour cent quarante voitures.
Petit stock mais super organisation avec bal le samedi soir. Repéré pour sa manière de faire du spectacle, et invité par Cédric Lebert du stock car club bocage normand et Pascal Dupont de la team Hudimesnil, tous deux organisateurs de cette 7e édition de stock-car, le jeune saint-jouinais, Alexandre Dragon, mordu de ce genre de compétition était bien évidemment sur la ligne de départ avec sa 205 équipée tonneaux après échange du moteur. « Elle est rodée pour ce genre de figures très appréciées du public. Elle comptabilise plus de 220 tonneaux mais toujours sur la piste ! Elle ira jusqu’où ? Elle est au point ma mémère » soulignait le pilote. Le samedi, à la 1ère manche, Alexandre comptabilise onze tonneaux, à la 2e manche, dix mais doit abandonner pour casse de cardon. Le dimanche à midi, la mécanique est prête pour affronter la nouvelle manche. Alexandre comptabilise alors 14 tonneaux, deux ratés. Mais à 16h, changement de temps, et c’est sous une pluie battante que les pilotes reprennent la piste. Ça glisse… Aucune voiture ne réussit à prendre le talus. Alex, un peu chaud et qui ne lâche rien, prend les commandes. « Je fais le maximum pour ne pas décevoir le public » dit-il au speaker. Paris gagné, il fait son possible et réussi quatre tonneaux. Au final, Alex (voiture 31) enregistre trente-neuf tonneaux sur quatre manches. Il monte sur la 1ère marche du podium tandis que le 2e comptabilise 27 tonneaux et le 3e 21. Le deuxième podium en 15 jours après sa 2e place au stock-car de Neuvy-en-Mauges. Alexandre remercie Florence et Gillou de la Frite d’or pour leur soutien, le Côte d’Albâtre ainsi que son équipe Jacko, Gaëtan Trouvay et son père Philipe qui ont joué le jeu à la table de pointage, Bruno au centre de la piste comme releveur sans oublir Anthony pour le peu de mécanique. Une affaire qui marche !