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Une page d’histoire

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SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. La commune va commémorer le centenaire de la mort de la belle Ernestine.

Le Côte d'Albâtre


Avec ses falaises, ses valleuses, ses lumières, sa nature, la Normandie a toujours inspiré les artistes. A Saint-Jouin, avec l’auberge d’Ernestine Aubourg et les hôtels de Bruneval, le village a accueilli de nombreux visiteurs d’exception. La rentrée 2018 sera l’occasion de redécouvrir cette histoire unique. La Belle Ernestine n’a jamais quitté Saint-Jouin. Ernestine Aubourg repose depuis cent ans au cimetière de Saint-Jouin.

On savait que la Belle Ernestine avait rendu son dernier souffle à Saint-Jouin le 17 août 1918, mais sa tombe était introuvable. Le mystère vient d’être levé. Ernestine Aubourg repose bien dans le cimetière de la commune, avec son fils Louis Besnard et Henriette Rouvenat, veuve Lourdel, mère adoptive de sa belle-fille. Les parents d’Ernestine avait une modeste auberge près de l’église (une plaque du parcours du patrimoine est apposée sur la façade). Vers 30 ans, Ernestine acquiert la belle demeure d’un ancien capitaine, derrière chez ses parents. Femme vigoureuse et de caractère, elle la rénove seule et y ouvre une auberge. Profitant de la mode des bains de mer, elle y accueille dans un cadre champêtre les gloires artistiques et littéraires du Tout-Paris, avides de fuir les mondanités d’Etretat. Maupassant, Balzac, Offenbach, Dumas père et fils, Monet, Corot… viennent savourer ses célèbres tripes et son omelettes aux salicoques (les bouquets de Saint-Jouin). Avec eux, un jeune peintre encore inconnu, Albert Besnard, y installe ses quartiers d’été. Il lui donnera un fils, Louis Besnard. Le premier évènement qui marquera ce centenaire aura lieu le samedi 18 août à 11h30. Ce premier rendez-vous permettra de réunir des personnalités passionnées par l’histoire et le patrimoine local. Ensemble, ils dévoileront dans le cimetière de Saint-Jouin, une plaque sur la tombe réhabilitée et un nouveau panneau pour compléter le parcours du patrimoine « Mon village se raconte ». Ce panneau retrace la vie de la Belle Ernestine et de son fils Louis Besnard. Une visite de la première maison où vécut Augustine Aubourg enfant prolongera ce moment.

Samedi 18 août à 11h30 au cimetière

Le Côte d’Albâtre

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