SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. L’installation d’une jeune médecin la création d’un pôle médical pourraient voir le jour.
Vendredi, salle comple pour la cérémonie des voeux. En préambule, le maire François Auber a rappelé que l’équipe municipale était toujours aussi déterminée. « Portés par la confiance que vous nous avez témoignée, nous nous attelons à mettre en oeuvre les projets ». Puis il est revenu sur les principaux évènements, les travaux, les réalisations… qui ont rythmés l’année et notamment l’installation de deux jeunes masseurs- kinésithérapeutes dans le centre bourg, Julie Locqueneux et Baptiste Merle.
L’édile a souhaité que cette nouvelle année donne envie à chacun d’aller de l’avant et de retrouver un nouvel élan. « L’équipe que j’ai l’honneur et la chance d’animer est portée par des valeurs d’écoute, de confiance, d’audace et de responsabilité. L’action municipale que nous portons réclame de plus en plus de compétence et d’efficacité » François Auber a invité chacun à continuer à avancer ensemble, à oser et à tracer le chemin. « Mobilisons nous faire venir non pas un mais deux médecins ». Il a annoncé que par l’intermédiaire de Baptiste Merle, une jeune médécin généraliste avait été contactée et se dirait prête à installer son cabinet dans la commune à condition que lui soit trouvé un confrère ou une consoeur avec qui partager les gardes et les vacances. La création d’un pôle médical privé pourrait aussi voir le jour dans la future zone urbanisée des Courlis. Sensibles aux problématiques de sécurité et d’incivilités, les élus travailleront en 2018 à l’amélioration de la prévention de proximité. Au cours de son allocution, il a tenu à saluer l’élan de solidarité et en particulier le collectif de bénévoles qui s’est mobilisé pour l’accueil d’une famille de réfugiés Syriens. Il est revenu sur le dossier de l’éolien en mer « Que de temps perdu », le tri et la gestion des déchets. A ce sujet, François Auber ne pouvait faire l’impasse sur la problématique des déchets que l’on retrouve sur le littoral, évoquant les dernières tempêtes qui ont rejeté un nombre important de déchets de toutes tailles et d’origine varié. « Je constate que nous mobilisons de plus en plus souvent les bonnes volontés et en particulier les enfants pour nettoyer la plage. En 2018, il faudra clarifier l’impact de la décharge de Dollemard sur les rejets en mer et la responsabilité de chacun sur cette problématique environnementale ». Concernant les grands projets, 2016 a permis d’obtenir les subventions nécessaires, 2017 a été consacrée au lancement des études et au choix des maîtrises d’oeuvre, et 2018 et 2019 seront les années de prépartion des chantiers et leurs réalisations tel qu’une piste cyclable qui reliera le grand hameau au bourg par une piste en enrobé de 3m de large et 1,2 km de long, et que la municipalité espère pour l’été prochain. Enfin, pour le projet très attendu de la cale de mise à l’eau, l’année sera une année de conception et d’études. Ce projet permettra de bénéficier d’un accès à la mer sécurisé et accessible à tous. « Un accès à la plaisance plutôt qu’un port méthanier et la boucle sera bouclée. Il n’y a pas de fatalité, dès lors qu’un élan commun nous anime ». Et c’est par ces mots que François Auber a conclu son discours. « J’aime mon village, continuons à le faire évoluer, bouger, à le faire vivre. Le plus beau patrimoine de Saint-Jouin reste ses habitants. Nous pouvons être collectivement fiers de ce que nous avons construit, façonné et défendu au fil du temps et de ce que nous vivons ».
Merci Bernadette pour ce compte rendu riche et précis !