ETRETAT. La saison touristique perçue comme bonne par les partenaires de l’Office de Tourisme.
C’est dans le jardin d’hiver du domaine Saint-Clair (Le Donjon) et devant une nombreuse assemblée que s’est déroulée la présentation de la saison touristique. Auparavant, M. Omar Abo Did, propriétaire du domaine, a remercié les participants d’être venus si nombreux. Installé depuis 40 ans, il a souligné que le « vivre ensemble » était un élément essentiel pour lui.
« On essaie de promouvoir la station, également à l’extérieur à l’occasion des salons » Catherine Millet, maire, a annoncé la signature d’une convention d’objectifs avec la communauté de commune afin de développer le touriste, et salué les efforts de tous. Le président de l’Office de Tourisme et Magali Thuillier, directrice ont remercié M. Omar Abo Did et son équipe de les accueillir. Avant de revenir sur la saison, Magali Thuillier a rappelé que le bilan était une excellente occasion pour répondre à la demande touristique et qu’au délà des éléments phares, la découverte d’Etretat et des communes voisines était l’occasion pour les visiteurs d’aller à la rencontre d’un patrimoine, de l’histoire d’un site, évoqué l’Opération Grand Site, le pôle métropolitain. « L’année 2018 sera consacrée à ces constructions » Après avoir fait un tour d’horizon sur mai-juin, juillet, août qui reste le mois de l’année le plus fréquenté mais où le pouvoir d’achat des clientèles faiblit encore, elle a évoqué l’avant saison, en demie teinte mais jugé néanmoins satisfaisante. L’activité de l’OT en juillet a été presque équivalente à 2016 (+1%), le mois d’août est moins satisfaisant en terme de chiffres mais il est à noter de nouvelles demandes de visiteurs de l’Inde et une augmentation de celles des américains, suisses et japonais. 62% des demandes traitées au guichet sont françaises. Les principales demandes étrangères émanent : 1 Belges, 2. Allemands, 3. Italiens, 4. Espagne, 5. Hollande. Concernant l’arrière-saison, septembre a été jugé moyen à mauvais, diminution de 14% des demandes françaises, 42,5 % émanent des clientèles internationales. Une fréquentation en baisse qui s’explique par une météo défavorable. Petit clin d’oeil humoristique avec les perles des touristes, style : il y a une plage à Etretat ? Où est la dent creuse , le funiculaire entre les deux falaises… « Les vacanciers qui poussent la porte de l’OT ne sont jamais à court d’imagination » Avant de conclure, Magali Thuillier a souligné qu’un nombre d’actions ont été menées avec les services ou les prestataires concernés, mais d’autres nécessitent des délais pour la réalisation. L’occasion de présenter l’équipe qui l’entoure, Céline Jean, Gina Le Bras, Coralie Sery et Béatrice Capron. La présentation a été suivie d’un échange avec le public.
Puis Bernard Dherbecourt du Valaine est intervenu pour annoncer la venue de GAB, dessinateur de presse et l’exposition de ses dessins originaux, exposition qui se tiendra au Valaine, du 28 octobre au 5 novembre de 14h à 18h. « Une façon de dire au revoir » Une page va en effet se tourner pour Agnès et Bernard Dherbecourt qui aspirent à un repos bien mérité, la fin d’une belle et longue aventure. Pour Le Valaine, c’est une bonne saison. Il a attiré l’attention sur l’image qui est donnée aux touristes avec la plaquette de l’OT qui ne met pas en valeur les falaises, sur le logo où n’apparaissent pas les falaises. « Nous avons les plus belles falaises du monde mais pour ailleurs, ce sont les falaises de Douvres ! Il y a énormément à faire pour attirer l’attention, sur l’image, actuellement il y a un problème visuel » Une intervention très applaudie. Puis prenant sa guitare, c’est en chanson sur un air de Brassens, qu’il a fait ses adieux, une longue chanson, ironique, tendre, mordante qui a fait parfois grincer des dents, mais accompagnée par le public, mais pour leur 37e saison touristique à Etretat, Il ne pouvait manquer la dernière rencontre. Alors il est revenu sur son histoire, lorsque lui et Agnès sont tombés amoureux de cette belle station balnéaire, leur passion pour redresser cette ferme à l’abandon souvent dans l’ignorance la plus totale des gens du lieu qui n’en connaissaient l’existence, souvent que pour y déposer des ordures, cette station, qu’ils ont essayé de séduire avec respect et référence mais … « Mais même si je pars, il me restera les copains et certains sont là » Alors, pour les copains, il termine sur ses paroles : Ce bateau, je vous le confie, Bons Vents, soyez en fiers, mais n’oubliez jamais qu’il rime aussi avec galère. Merci à mon épouse, à mes enfants, à mes amis et à Brassens de m’avoir accompagné tout ce temps. Que Vivent Valine, Etretat et toute la Normandie. Je vous reverrai, mais, A Dieu !