ETRETAT. L’association « Les Amis d’Etretat APADE » a déposé un recours contre le projet de construction de logements sur les tennis.
Face au projet de construction de logements conventionnés incluant un pôle médical à l’emplacement des tennis, l’association « Les Amis d’Etretat APADE » a déposé un recours administratif auprès du tribunal administratif de Rouen le 20 septembre dernier. Non pas que l’association ne soit pas favorable au programme de construction de logements dont Etretat a besoin pour attirer de nouvelles familles, mais d’autres implantations sont envisageables. « Notre association est convaincue de la nécessité de la préservation de la ceinture verte et du maintien des cours de tennis. Ce sont ces équipements, comme ceux du golf, ou ceux liés aux activités balnéaires, qui constituent un élément incontournable de l’attractivité d’Etretat pour la montée en puissance d’un tourisme fait de séjours prolongés et élargis dans l’année souligne le président Bruno Dessart. « les tennis ont été délaissés par la municipalité. Sans entretien, sans gardiennage, sans moyens, les équipements se dégradent au fil des années. Cette situation est d’autant plus malheureuse que d’autres équipements comparables comme ceux des Petites Dalles, fonctionnent très bien à la satisfaction des habitants et des touristes » L’association qui regroupe plus de deux cent foyers dont des commerçants et avec de plus en plus de membres vivant à l’année à Etretat, s’est toujours investie pour concourir au développement et à la promotion du site d’Etretat. Elle a largement contribué à l’enquête publique lors de l’élaboration du PLU, avait remis un mémoire argumenté au commissaire enquêteur. « Mais notre principale demande, la préservation des tennis et de la ceinture verte du Grand Val n’a pas été entendue par la municipalité ». Le 3 mai, l’association a adressé un courrier au maire dans lequel elle exprimait son regret face à cette décision et notamment que les autres implantations existantes et tout à fait envisageables n’avaient pas été prises en considération. Courrier demeuré sans réponse , c’est donc par la voie d’un recours contentieux validé lors de l’assemblée générale du 20 août dernier que l’association a décidé de défendre ses convictions sur l’avenir de la station. « Sans une politique volontariste de la municipalité, l’amplification d’année en année du tourisme de passage à la journée crée un réel danger de « Mont-Saint-Michélisation ». La montée en puissance de ce tourisme, générateur de coûts et de nuisances, doit être régulée au profit d’un tourisme de qualité respectueux de tous ses habitants »