ETRETAT. La conférence sur le thème de la liberté a suscité un vif intérêt.
La conférence a été suivie d’un débat avec le public
Vendredi soir, la dernière conférence organisée par l’association du temple avait pour thème « Profiter de sa liberté, comment ne pas être prisonnier de ses contraintes ». Or des contraintes nous en avons, celles de la vie en société et celles que l’on se crée. Avant de laisser la parole aux intervenants, Pierre Bardon a rappelé les objectifs de ces conférences, faire connaître le temple et réfléchir ensemble sur des grands thèmes de la société. Cette conférence abordait plus particulièrement la liberté individuelle, thème suggéré par le père Jacques Durand, aumônier des prisons depuis novembre dernier à la demande de l’évêque. « J’y suis allé avec beaucoup d’appréhension, même de peur » Mais ces rencontres sont très riches à chaque fois, elles montrent un enfermement. « Ce sont des hommes qui ont fait souffrir mais qui souffrent également. Je crois beaucoup à l’éducation pour sortir de l’enferment » Antonin Ficatier a apporté un éclairage théologique en proposant le parcours de Paul. Dernier témoignage très fort, celui de Florian Coquin, jeune entrepreneur étretatais, qui a toujours eu une joie de vivre, allant au delà d’un handicap.Il a réussi à mener ses projets, monter sa société malgré toutes les difficultés. « Le fait de créer mon entreprise m’a aussi aidé car je doutais de mon potentiel » Son prochain défi, obtenir la ceinture noire. Pour cela il s’entraîne, soutenu par l’équipe de son club. « Ceci peut être un aboutissement » A la question de savoir quels conseils ils auraient à donner pour ne pas être prisonnier de ses contraintes, le père Durand répond qu’une des conditions est de se tourner vers les autres, arrêter de se regarder le nombril tandis qu’ Antonin Ficatier suggère de se retrouver soi-même, d’accepter ses contraintes, physiques ou morales. Pour Florian, il est important de se connaître, savoir ce dont on est capable. « C’est une volonté, si on se sent heureux, alors on peut aller au dessus des contraintes »
Le Côte d’Albâtre
