ETRETAT. Le festival Offenbach rend hommage à André Messager.
Vendredi, au Dormy House, c’est devant une salle comble que Benoît Duteurtre a évoqué celui qui est considéré comme un des grands héritiers d’Offenbach, André Messager. C’est grâce à André Messager que le conférencier a aimé et eu envie de défendre l’opérette. Chef d’orchestre prodigieux, André Messagerl a fait connaître la musique moderne de son époque. Né à Montluçon en 1853, il s’intéresse très jeune à la musique, fait ses études chez les pères maristes avant d’intégrer l’école Niedermeyer qui prépare les futurs musiciens à la musique d’église. Avec Fauré, Saint-Saens, il formera un trio inséparable toute sa vie. Son but est de devenir un grand musicien. Organiste, il accepte la place de chef d’orchestre et de compositeur aux Folies Bergères. Le hasard lui ouvrira les portes du succès, quand son éditeur lui demande de terminer l’opérette commencée par Firmin Bernicat qui vient de mourir. En 1885, il écrit « la fauvette du temple. Il entame une carrière de chef d’orchestre et écrit un premier ouvrage pour l’opéra-comique « la Basoche » oeuvre qui connaît un grand succès à Paris et à Londres. C’est à la fin du XIXe siècle et le début du XXe que se situe sa période la plus brillante, il écrit « les p’tites Michu, Véronique, les dragons de l’impératrice, Fortunio » Il consacrera la presque totalité de sa vie de compositeur à la musique légère. Chef d’orchestre admiré, directeur musical de l’opéra-comique, puis de l’opéra, il fut au centre de la vie musicale française jusqu’à sa mort, le 24 février 1929. Cette conférence passionnante était illustrée d’extraits musicaux, notamment de Véronique, interprétés par les artistes.
Le Côte d’Albâtre
