ETRETAT. Le festival Offenbach passe par le cinéma qui chante avec la projection du film « Les lumières de Paris ».
Mardi, salle comble au Dormy-House pour la projection des « Lumières de Paris » Auparavant, Benoît Duteurtre a présenté ce film musical de Richard Pottier sorti en 1938. « Le film est en relation étroite avec le festival, il évoque la fascination pour les chanteurs, fascination que l’on retrouve avec le personnage de Monsieur Choufleuri » Le film raconte l’histoire d’un chanteur, Carlo Ferrari, qui lassé de son métier et des parasites qui l’entourent, fugue à la campagne avec son ami de toujours. Il y rencontre Renée, une petite couturière, avec laquelle il entame une idylle en lui cachant sa véritable identité… Le film raconte beaucoup sur le monde musical de cette époque,l’importance de ce monde commence avec Offenbach souligne le conférencier. Benoît Duteurtre évoque la naissance des grandes revues après la guerre. Le spectacle alors s’articule de trois façons, les revues (Moulin Rouge, Folies Bergères…) qui attirent le monde entier avec le metteur en scène et producteur, Jacques Charles, l’opérette avec de nouveaux compositeurs tel Raoul Moretti, Henri Christiné qui font chanter Fernandel, Arletty… « Ces personnages se sont retrouvés à la fois dans le monde de l’opérette et les revues à grand spectacle » puis les films musicaux. Il revient sur le film, construit autour de la vedette, Tino Rossi, où l’on retrouve également Jacques Charles, les grands compositeurs Maurice Yvain et Moïse Simons, un des meilleurs compositeur d’opérette, et des vedettes familières de cette époque, Marie Bizet, Michèle Alfa, Raymond Cordy et Carette. « Un mélange du monde de la variété, du cinéma et de la revue ». L’occasion pour beaucoup de découvrir ce film d’antan. A l’issue de la projection, l’assemblée a partagé le verre de l’amitié offert par la direction du Dormy House.