ETRETAT. L’association De Vassoigne et la municipalité rendent hommage à Marcel Dejours.

Cela fait trois ans que Marcel Dejours nous a quitté, mais il reste et restera dans le coeur des Etretatais. L’association de Vassoigne dont il fut un fidèle membre, a souhaité salué l’oeuvre prodigieuse de cet artiste, un ami, en lui consacrant non seulement une édition spéciale , ouvrage complet sur l’artiste et son oeuvre préfacé notamment par le maire Franck Cottard, mais aussi en organisant une exposition où sont rassemblés cinquante six toiles (prêtées anonymement) ainsi que de nombreux croquis. Un projet que ses enfants, Jean-François Dejours et Christine Baron-Dejours avaient depuis trois ans. En 2010, ils avaient contacté l’association qui avait adhéré aussitôt, projet soutenu également par la municipalité, le département, Estelle Grelier … et qui aura demandé un an de travail. Vendredi, lors du vernissage, en présence de ses enfants et petits-enfants, de Charles Revet, Estelle Grelier, Bertrand Lefrançois et de nombreux visiteurs, le président de l’association André Baillard a évoqué la vie de cet illustre artiste, passionné par son art. Portraitiste de talent, il a croqué de nombreuses célébrités, notamment l’impératrice d’Autriche, Strauss, Offenbach … fait de nombreuses expositions. En 1994, il avait participé avec Jean Laperdrix et plusieurs peintres normands à l’exposition organisée par une association new-yorkaise « 50 peintres normands pour le 50e anniversaire du jour J » où une de ses oeuvres fût acquise par un musée américain. Elu membre de l’Académie des belles lettres sous la présidence de Lucien Dufils et ami des peintres fécampois, de Messieurs et Mesdames Papon et Muller, il a exposé régulièrement dans leur galerie « La grand’voile » Chaque année, il participait à la journée des arts à Yport et à Etretat où il a été plusieurs primé. Son talent a été honoré dans de nombreuses manifestations régionales, TF1 lui avait consacré un reportage. Un peintre humaniste comme l’a souligné Franck Cottard qui appréciait sa présence au sein du conseil des sages. « Il était au coeur de cette instance et donnait tout son coeur ainsi que son avis éclairé. Marcel Dejours méritait notre reconnaissance, il était l’incarnation de cette culture qu’il nous faut valoriser et de cette humanité qu’il faut préserver » Aujourd’hui, ses amis souhaitent maintenir vivant cet héritage, non seulement dans leur mémoire mais dans la mémoire collective.

Exposition jusqu’au 18 août au casino, de 11h30 à 17h30.
Entrée libre

Le Côte d’Albâtre