LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. Les animations du festival Terre d’eau ont été largement plébiscitées par le public.
Ce week-end, le festival Terre d’eau a fait escale au phare d’Antifer. Les festivités ont débuté vendredi soir avec la projection en avant première des films « Mémoires d’eau » réalisés par Aurore Chauvry à laquelle plus de cent trente personnes ont assisté. Auparavant, le maire Cyriaque Lethuillier a rappelé la volonté de valoriser le phare, annoncé qu’une étude était orchestrée par le conservatoire quant à l’éventualité d’ouvrir le phare à la visite. Il a remercié la réalisatrice, Philippe Ledain, chef de service des phares et balises qui a permis de faire revivre les lieux, Sylvain Lemarie de l’agence de l’eau, et Jean-Pierre Recher pour l’organisation de ce week-end. Le premier film « La bille, le gros et la galuche » porte sur le témoignage des ramasseurs, surnommés les galériens en raison des conditions de travail très pénible. Présents, Jean Lebrun et Jacques Delahays qui a exercé ce métier de 1978 à 1982, ont parlé de leur métier qui se pratiquait le plus souvent à genoux, par tous les temps, les lourds paniers qu’il fallait transporter… Le second film était consacré aux Pisseuses (lieu où coule une source souterraine qui se jette à flanc de falaise entre la Courtine et la plage d’Etretat). Le SIAEPA de Criquetot souhaitait que la mémoire des pompes Bollée soit préservée. C’est George Dubosc qui eut l’idée de capter les eaux de la source en utilisant le système de béliers hydrauliques d’Ernest Bollée. M. Paumelle, spécialiste a expliqué le principe des systèmes béliers. Le dimanche, une nouvelle projection du film sur les pisseuses était programmé et un circuit, à pied ou en attelage était proposé pour suivre le tracé de l’eau jusqu’au château d’eau situé à proximité de la ferme modèle à Etretat et en direction de la source des pisseuses. Des documents anciens sur les phares d’Antifer étaient également exposés. Le premier phare construit et opérationnel en 1890 fût détruit par les allemands en partant le 7 septembre 1944, était équipé d’une lanterne hyperradiante. L’actuel phare, opérationnel depuis 1955, a une antenne qui culmine à 102m. Une découverte d’un patrimoine et de l’histoire locale fortement appréciée par les nombreux participants.
Le Côte d’Albâtre
