SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. L’association des parents d’élèves poursuit ses actions contre la fermeture d’une classe.
Jeudi soir, c’est en présence du président des DDEN, Michel Souhaité, du maire François Auber et de nombreux parents que s’est déroulée la réunion organisée par l’association des parents d’élèves. Face à la décision de fermeture d’une classe de maternelle, l’association entend se faire entendre pour faire reculer cette décision incompréhensible et injuste, une fermeture décidée malgré un effectif stable et qui aura des répercutions graves avec des classes surchargées (effectif de 35,5 élèves en maternelle). Une fermeture qui ne va pas seulement concernée une classe mais remettre en cause toute l’organisation des deux écoles, maternelle et primaire. L’interrogation est aussi de savoir si on ira vers des classes à double, voire triple niveaux. Depuis l’annonce de cette fermeture, la mobilisation de l’association n’a pas faibli et ne faiblira pas. Floriane Buquet et Céline Mabire ont rappelé les actions menées, opération école morte sur trois jours avec 91%,95% et 91% d’enfants absents, suivie d’une occupation de l’école, d’une opération de blocage au rond-point du ramasseur de galets, distribution de tracs, affiches, banderoles. A ce jour, la pétition en ligne a enregistré 335 signatures, celle sur papier plus de 600 signatures et la page Facebook avec Panda (3325 vues). Lors de la réunion,le maire a annoncé que six postes restaient à attribuer sur vingt écoles dans le département, la décision définitive sera prise en juin. « On espère donc que Saint-Jouin en fera partie, l’effectif est de 195 élèves». L’élu a souligné la solidarité entre commune, informant qu’ à Heuqueville les parents font circuler une pétition de soutien et que le conseil municipal allait prendre une délibération pour soutenir l’école de Saint-Jouin lors du prochain conseil municipal. Une nouvelle action a été lancée par l’association , une opération « Nos enfants ne sont pas des sardines » pour laquelle les parents, les enfants sont invités à colorier les poissons et d’y apposer le prénom de l’enfant. Tous ces poissons seront ensuite mis dans une « boite à sardines » qui sera transmise à l’éducation nationale, ainsi que les pétitions lors de la réunion prévue le 17 mai. D’autres actions sont également prévues car il n’est pas question de relâcher la mobilisation. « On sauvera notre école si on reste mobilisé »
Le Côte d’Albâtre
