ETRETAT. L’ Arche a fêté le printemps des poètes.
Jeudi, Printemps des poètes oblige, de petits bouquets de jonquilles ornaient les tables. Pour la 5e année, l’Arche s’est associée à cette manifestation nationale et internationale qui a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses formes. Pour la 18e édition, le printemps des poètes célèbre « Le grand vingtième, d’Apollinaire à Bonnefoy, cent ans de poésie » Après la présentation de la soirée par les présidentes, Marie-François Brochec et Réjane Lemonnier, le poète Daniel Cuvilliez a souligné que la poésie est amour, du moins elle se situe aux antipodes de la haine. « J’appelle poésie cet envers du temps, ces ténèbres aux yeux grands ouverts… » écrivait Louis Aragon. Puis en signe de solidarité à la Belgique, Marie-Françoise, Réjane et Daniel ont déclamé le plat pays de Jacques Brel. Au programme de la première partie, des poèmes de Queneau, Prévert, Eluard, Apollinaire récités par Marie-Françoise, Michel, Ghislaine, Réjane, Nicole, Huguette. Puis, c’est avec Daniel Cuvilliez de l’association + P’Art, des poètes à Fécamp que l’auditoire poursuivait cette douce balade au travers des poèmes de Chardine « le temps revient frapper », Boris Vian « juste le temps de vivre », Aragon, Prévert, Eluard… Une entracte de douceur dans un monde agité, meurtri par les attentats, accompagnée par Sylvie de Crepte au piano, qui a enchanté l’auditoire et qui s’est prolongée autour du verre de l’amitié. L’occasion également de découvrir le dernier recueil de Daniel Cuvilliez « Renier l’absence ».