HEUQUEVILLE. L’ambition de la commune pour son projet de territoire a été présentée lors d’une réunion publique.
La réunion publique concernant la présentation des premiers travaux du PLU (plan local d’urbanisme) a rassemblé une quarantaine de personnes. Le PLU doit suivre les prescriptions d’un certain nombre de documents conformes avec la Directive Territoriale d’Aménagement de l’Estuaire de la Seine, du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) du Pays des Hautes Falaises et le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Normandie-Seine. Avant de dévoiler le PADD (projet d’aménagement et de développement durable) qui est en cours d’élaboration avec la commission urbanisme et le conseil municipal, le cabinet Géo Studio, en charge du PLU, a tout d’abord évoquer le diagnostic. Le diagnostic territorial et l’état initial de l’environnement ont mis en avant trois enjeux majeurs qui sont autant de défis auxquels la commune a choisi de répondre dans le cadre de son projet de territoire, à savoir la nécessité de continuer à accueillir de nouveaux habitants de manière raisonnée ( la pérennité de l’école est un des enjeux forts), l’importance de valoriser l’identité et la richesse patrimoniale de la commune, la volonté de définir un modèle urbain qui soit le moins impactant possible pour l’environnement. Le PADD doit ainsi structuré en trois axes , le premier pour un territoire dynamique, attractif et fonctionnel, le second pour un territoire à l’identité préservée et le troisième pour un territoire qui concilie développement urbain de qualité et protection d’un environ d’exception. Trois objectifs sont fixés pour le premier : prolonger la croissance démographique mais de façon raisonnée en répondant aux besoins des habitants actuels et futurs, continuer sur le rythme de la croissance qui est d’environ 1,4% par an depuis 2000 et construction de trois logements nouveaux par an (imposé par le SCOT). Au cours de cette réunion, de nombreuses questions ont été soulevées notamment sur le ruissellement et les inondations, sur la surface constructible qui passe de 500 m au lieu de 1000 m (imposée par la loi). Une personne est intervenu pour dire qu’il fallait alerter le gouvernement sur cette surface ridicule à 500m. Le maire Patrick Bucourt a répondu aux questions en rassurant les habitants et expliquant qu’un registre se tenait à la disposition en mairie de tous ceux qui voulaient poser des questions et que chaque question aurait sa réponse.
Le Côte d’Albâtre
