LA POTERIE-CAP-D’ANTIFER. Les enjeux et le projet d’aménagement et de développement durables ont été présenté lors d’une réunion publique.
Dans le cadre de la révision du POS en PLU, une première réunion publique a été organisée à laquelle une soixantaine de personnes a participé. Avant de laisser la parole à Antoine Lenormand du bureau d’études GeoDev, chef de projet et à Alban Bourcier en charge de l’animation de la réunion, le maire Cyriaque lethuillier a rappelé les grands enjeux qui seront pris en compte lors de la révision du POS (plan d’occupation des sols) en PLU (plan local d’urbanisme), en particulier le soutien à l’activité agricole et la préservation des caractéristiques paysagères du territoire. Il précise que le PLU devrait être applicable au début de l’année 2017 après des phases d’étude et de procédure auxquelles les Potillais seront associés. Il s’agit aujourd’hui de présenter les enjeux issus du diagnostic puis le Projet d’Aménagement et de Développement Durables, feuille de route du projet communal pour les dix prochaines années et document constitutif du PLU. La présentation d’Alban Bourcier, agrémentée d’un diaporama, s’articule autour de deux grands chapitres : les éléments du diagnostic et les orientations du PADD. Il revient sur les principaux enjeux identifiés dans les quatre grandes parties du diagnostic, détaille les orientations du PADD axées sur cinq grandes thématiques, habitat et fonctionnement urbain, transports et déplacements, activités économiques, patrimoine et paysage, environnement. Concernant le projet d »équipement touristique sur le secteur du phare d’ Antifer, le maire confirme que la réflexion est actuellement en cours, en lien avec le Conservatoire du Littoral et la comcom de Criquetot et en parallèle avec l’opération « Grand site ». L’élu précise que l’équipe municipale souhaite avant tout encadrer la fréquentation touristique sur la façade littorale. Au cours de la réunion, Alan Bourcier rappelle que la commune est soumise à l’application de la loi littoral et à ce titre, l’évolution urbaine est particulièrement encadrée et des dispositions doivent être déclinées dans le document d’urbanisme pour conserver la qualité paysagère. Plusieurs participants font part de leur souhait de protéger l’identité rurale et cauchoise de la commune. Le maire explique que le travail accompli par l’équipe municipale depuis le lancement de l’étude en février 2015 s’inscrit totalement dans cette perspective.
Le Côte d’Albâtre
