SAINT-JOUIN-BRUNEVAL. Une marnière a été mise à jour dans le nouveau lotissement.
Suite à l’orage et aux pluies exceptionnelles qui se sont abattues sur la commune dans la nuit du 30 au 31 août, un effondrement s’est produit dans le nouveau lotissement au Grand Hameau. Après un premier diagnostic des pompiers, des élus de Saint-Jouin ont reçu le soir même tous les habitants en mairie afin de les informer de l’impossibilité de rester chez eux. Un arrêté de sécurité pour les personnes et les biens a été pris et des solutions de relogements d’urgence ont été proposées. Dès le lendemain, une réunion d’urgence était organisée en mairie avec le BRGM (bureau de recherches géologiques et minières), les bassins versants, la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), les gendarmes et le lotisseur. Un périmètre de sécurité de 25 mètres a été défini. Une solution de relogement en gîtes et bungalows a été mise en place pour cinq familles avec enfants. Vendredi soir, les familles étaient invités à une réunion d’information et d’échanges avec les élus, M. Jean-Christophe Servy de la société Explor-e et Mme Marie-France Morel de la DDTM. Au cours de cette réunion, M. Servy a fait le point détaillé de la situation actuelle et présenté les actions à venir. A noter, la réactivité du lotisseur, Christophe Gosselin, qui a aussitôt commandé l’étude sans vouloir attendre le dépôt d’un dossier au fond Barnier, ce qui aurait entraîné une attente. Les premiers forages avec une machine équipée de capteurs indiquent une cavité à 40m. L’inspection vidéo confirme qu’on est bien en présence d’une carrière souterraine, donc du fait de l’homme, mais sans pouvoir à l’heure actuelle en définir l’importance. Au vue des premiers résultats, un dossier au fond Barnier a été constitué. Puis M. Servy a présenté les prochaines actions à savoir le dimensionnement d’un nouveau programme de sondage afin de rechercher le secteur le plus pertinent en vue de l’ouverture d’un puits d’accès. Une fois identifié, ouverture d’un puits afin de réaliser une cartographie de la cavité. Les familles ont bien évidement manifesté leur inquiétude et posé de nombreuses questions. S’il s’avère que la marnière ne se situe pas en dessous des constructions, les familles pourraient alors regagner leur logement. A défaut si la situation devait durer, d’autres solutions de logements seront étudiées. Lorsque tous les forages auront été réalisés et permis d’établir exactement l’ampleur de la manière, il pourra être envisagé de procéder aux travaux de comblement. M. Servy et Mme Moral ont précisé qu’une fois comblée, la municipalité serait alors en mesure de lever le périmètre de sécurité. La municipalité s’est engagée également à communiquer toutes les informations et d’autres réunions seront organisées pour faire le point au fur et à mesure.
Bonjour
Je me pose quand meme des questions !! le permis de construire donné par notre mairie ; était il conforme aux lois en vigueur ???
Tous les sondages du sol ont ils été réalisé ??? et aujourd’hui la facture ???? payée par qui ?? les assurances c’est nous tous !!
j’ose espérer que les malheureux qui viennent de s’endettés pour des dizaines d’années vont recevoir le soutien de ceux qui ont signés ce permis de construire et ceci sur leurs deniers respectifs :: c’est une faute professionnelle et dans une entreprise privée : VOUS ETE LICENCIE POUR FAUTE PROFESIONNELLE A suivre ???
Cordialement
Jean
Bonjour
Tous les sondages ont bien été réalisés selon la réglementation, mais les sondages effectués avant la construction ne le sont qu’à une certaine profondeur, et à divers endroits; il n’est pas possible de sonder entièrement un terrain. Pour avoir été confrontée à plusieurs reprises à ce problème, avoir également assisté à des conférences sur les marnières et bétoires animées par des spécialistes, les marnières apparaissent très souvent subitement même sur des exploitations agricoles habitées depuis plusieurs générations. J’ai le souvenir d’un agriculteur qui s’est retrouvé avec deux marnières sur son exploitation et d’une personne qui a vu un jour, ses arbres disparaissent devant lui ! Il y a deux ans, le cas s’est produit à Ste Marie-au-Bosc dans le centre -bourg. Et pourtant les constructions ne sont pas récentes! La Haute-Normandie est un véritable gruyère, il y en aurait 140 000. Ce n’est qu’en 1853 qu’il y eu obligation de les déclarer, mais beaucoup ne l’ont pas fait. Et les archives ont souvent aussi disparues. Dans le cas présent, aucun document, aucune archive ne mentionne de marnière. La réunion a permis aux personnes d’échanger et de savoir ce qui avait été entrepris et ce qui allait l’être. C’est malheureux, mais personne n’était en mesure de soupçonner l’existence de cette marnière. A noter aussi, la réactivité du lotisseur qui a pris en charge sans attendre de déposer un dossier pour le fonds Barnier. Ce qui aura considérablement retardé les forages.
cordialement
Si le trou est rempli d’eau, ce n’est pas une marnière mais une bétoire.
Non c’est bien une marnière, le BRGM a fait des sondages et repéré des galeries.