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Une démarche spirituelle, un défi sportif !

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CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Quatre amis partent sur les routes de Saint-Jacques de Compostelle en vélo.

Le Côte d'Albâtre

Le 9 septembre, Christian Lenouvel (Criquetot), Léonard Continsouzas (Etretat), Luc Dietrich (Etretat) et Patrick Laurent de Cuverville se retrouveront à l’église Saint-Jacques de Villainville avant de rejoindre Criquetot, point de départ de leur pèlerinage sur les chemins de Compostelle. Agés entre 60 à 70 ans, ces quatre amis ont décidé d’allier leur démarche à leur passion du vélo, car c’est en vélo qu’ils se rendront à Compostelle. Un projet auquel Christian pensait depuis plus de quinze ans, freiné ces dernières années par un grave accident en vélo. Lorsqu’il en a parlé, ses amis aussitôt ont été intéressés. Si pour Christian, c’est avant tout une démarche spirituelle, pour Patrick c’est le côté humanitaire, les rencontres au cours des étapes et pour Léon, c’est un chemin spirituel auquel s’ajoute un défi sportif sans oublier le côté touristique pour chacun. C’est effectivement un véritable défi sportif que ces sportifs se lancent puisqu’ils vont parcourir 1700 km en quinze étapes, la plus petite de 78 km (Burgos), la plus grande de 155 km (Tours) avec quelques difficultés de parcours notamment le col de Roncevaux avec 18 km de montée et la dernière étape avec 2426 m de déclivités, soit 118 heures de vélo depuis le départ jusqu’à l’arrivée avec une moyenne de 17 km/h. Ils seront accompagnés en voiture par Marie Continsouzas car il faut bien prévoir les tenues de rechange, au minimum trois tenues de cycliste, le matériel de rechange, la pharmacie de secours.. A chaque étape, ils feront valider leur carnet de pèlerin qui leur permettra d’obtenir la Compostela (certificat de pèlerinage) à leur arrivée. Leurs ennemis : le vent, la pluie et les déviations ! Une formidable aventure humaire et sportive qui s’achèvera le 23 septembre, date d’arrivée à Compostelle avec toutefois une option finale le lendemain, « Le bout du monde » Cap Finisterre. Ils méritent d’être encouragés ce que n’a pas manqué de faire le maire Alain Fleuret.

Le Côte d’Albâtre

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