VILLAINVILLE. Vestige de l’histoire, la plaque de cocher a retrouvé tout son éclat.
C’est un patrimoine ancien que la municipalité vient de faire restaurer, un plaque de cocher. Une longue histoire qui a commencé le 5 avril 1833 quand un certain Legrand, directeur des Ponts et chaussées et des mines, envoie une circulaire aux préfets préconisant d’installer des panneaux indicateurs sur le bord des routes. Le début de la signalisation routière puisqu’à cette époque, il n’existait que des bornes royales mises en place sous Louis XV à partir de 1745 et implantées tous les mille toises (environ 2 km). La première mention des panneaux indicateurs se retrouvent en août 1669, sous Louis XIV dans une ordonnance sur les eaux et forêts. Ce n’est donc qu’à partir de 1833 que l’on trouve ces plaques, dites plaques de cochers, au croisement et en dehors des bourgs, mais aussi à la sortie des bourgs et des villages. La couverture de l’ensemble du réseau routier s’est étendue jusqu’en 1930. Fixée à l’intersection de la route d’Etretat et de la rue du Manoir, placée à environ trois mètres de hauteur pour être lisible par les cavaliers, les cochers et les piétons, celle de villainville indique : Chemin de Gde COMMon N° 39, Villainville, Criquetot 2k 489, Angerville l’Orcher 9k 707, Station d’Etainhus 15k 656, Etretat 6k 460. Entièrement décapée, la plaque a été repeinte dans ses couleurs d’origine, lettres blanches sur fond bleu.