GONNEVILLE-LA-MALLET. Au-delà du symbole religieux, la crèche en l’église Saint-Pierre est une véritable œuvre artistique à découvrir.
Comme chaque année, la crèche a pris place à l’entrée de l’église Saint-Pierre, sur la gauche. Une crèche grandiose , jamais la même d’une année, mais toujours la même équipe, François Baril, Philippe Benoît son assistant, et Annick Boige qui s’occupe plus particulièrement de l’habillement, de la décoration. C’est François qui chaque année, en est le concepteur, le créateur, car c’est un véritable artiste.
Doté d’un talent certain, d’ingéniosité, les idées fourmillent, un passionné, doué de ses mains, qui est heureux de créer. Il a toujours été créatif depuis son enfance. Une crèche ou chaque détail a été minutieusement pensé, les moutons qui paissent dans la paille, le berceau fait de bûches pour accueillir l’enfant Jésus… qui demande du temps, de la patience, des allers et retours… Ils ont commencé la semaine du 5 décembre pour toute la conception technique et mécanique, en quelque sorte le gros œuvre. Tout est fait de matériaux naturels, branche d’arbre, sable, algues, rochers, paille ou de récupération, parfois en détournant l’usage. Le fond baptismaux fait parti du décor, surmonté d’une colonne qui ressemble à du marbre, où se dresse la croix, tel un phare pour éclairer les pêcheurs. Car cette année, il est fait référence à la pêche, à la multiplication des poissons. Lorsqu’on pénètre dans l’église, on déclenche le détecteur caché dans les branches du sapin, la guirlande s’illumine et l’on entend un bruit, léger d’eau, doux. C’est le mouvement des vagues (grâce à un moteur de machine à laver ) ! Et oui, comme il est écrit si joliment sur le livre d’or « Cette année, nous vous invitons à vivre une escale de calme, de paix profonde au bord de ce rivage où nous avons posé la crèche, bercés par le mouvement des vagues qui viennent inlassablement caresser les grains de sable, pour repartir à renaître à la vie à l’infini ». C’est un véritable plaisir des yeux, une belle crèche à découvrir, que l’on soit croyant ou non. Quant à François, il a déjà en tête des idées pour l’année prochaine.
Le Côte d’Albâtre