CRIQUETOT-L’ESNEVAL. Le syndicat d’eau et d’assainissement rappelle l’importance du contrôle de légalité en matière de délégation de service public.
Vendredi, le syndicat d’eau et d’assainissement s’est réuni pour entendre le point sur la délégation exposé par Anne-Valérie Goulard, déléguée générale d’Eaux de Normandie et le rapport de mission du cabinet Merlin. La délégation du service public du Syndicat d’eau avec la SAS Eaux de Normandie, filiale de la Lyonnaise des eaux est quelque peu en panne depuis plusieurs mois, et ce en raison d’insuffisance d’évaluation des coûts d’exploitation au moment de la signature du contrat en mai 2010. Telle est la thèse développée par Mme Goulard qui a la délicate mission de redresser la barre de ce contrat. Le conseil syndical a entendu les arguments de la haute hériarchie mais s’interroge sur l’engagement pris (et non respecté à 40%) de couvrir tout le territoire sous deux ans en télé-relève et constate que dans le dernier rapport d’activités les volumes d’eau sont incertains avec une jauge d’approximation de 20%. La question de l’usine de dénitratation en service depuis 2013, ne perturbe pas au point soutenu par l’exploitant, les comptes. Après l’exposé de Mme Goulard entourée de ses lieutenants financiers, techniciens, Charles Revet a demandé au cabinet Merlin de rendre compte de sa mission d’audit de la délégation. Mrs Leroux et Christofleau ont décortiqué tous les aspects de la convention. S’il apparait que les frais de clientèle ont été sous-estimés, le débat se poursuit sur les questions de personnel et de produits de traitement. Après 4h30 de séance, Charles Revet attend les confirmations écrites tant de Mme Goulard que du cabinet Merlin pour réunir le cas échéant la commission de Délégation de service public en un ultime conseil syndical consacré à la demande de revalorisation sollicitée par le délégataire. Tout sera dans la dose administrée pour résoudre le problème financier mais également de service et de préservations des réseaux. Chaque délégué a pu s’exprimer mais il a été rappelé en filigrane le respect des engagements souscrits et l’importance du contrôle de légalité en matière de DSP.